Tristan Bernard sollicite le vote d’Albert Besnard pour sa candidature à l’Académie française
Tristan Bernard, qui se présente à l'Académie française au fauteuil de Robert de Flers, sollicite Albert Besnard pour obtenir son vote. "Je n'ai pas besoin de vous dire combien je serais heureux d'avoir votre suffrage, et non pas seulement, je vous assure, parce qu'il grandirait d'une unité le nombre des voix qui doivent se grouper sur mon nom". Son concurrent est paraît-il "redoutable" : "un auteur dramatique ne doit pas succéder forcément à un auteur dramatique, mais tout de même, il me semble que j'ai quelques titres, s'il s'agit de prononcer l'éloge de Robert de Flers [...]".
Candidat à l’Académie française, au siège de son ami Robert de Flers, Tristan Bernard finalement se désiste le matin de l’élection (24 novembre) ; c'est Louis Madelin qui sera élu. Le peintre et graveur Albert Besnard (1849-1934) avait, quant à lui, été élu à l’Académie française en
Description
Tristan Bernard, qui se présente à l’Académie française au fauteuil de Robert de Flers, sollicite Albert Besnard pour obtenir son vote. “Je n’ai pas besoin de vous dire combien je serais heureux d’avoir votre suffrage, et non pas seulement, je vous assure, parce qu’il grandirait d’une unité le nombre des voix qui doivent se grouper sur mon nom”. Son concurrent est paraît-il “redoutable” : “un auteur dramatique ne doit pas succéder forcément à un auteur dramatique, mais tout de même, il me semble que j’ai quelques titres, s’il s’agit de prononcer l’éloge de Robert de Flers […]”.
Candidat à l’Académie française, au siège de son ami Robert de Flers, Tristan Bernard finalement se désiste le matin de l’élection (24 novembre) ; c’est Louis Madelin qui sera élu. Le peintre et graveur Albert Besnard (1849-1934) avait, quant à lui, été élu à l’Académie française en
