REF: 5800

Le spéléologue E.-A. Martel étudie la communication de rivières souterraines.

Norbert Casteret (Saint-Martory, 1897/1987)
Spéléologue et préhistorien, on lui doit la découverte de la source de la Garonne au Trou du Toro ; il fut aussi mainteneur de l'Académie des jeux floraux (1937).
Type de document : copie d'époque
Nb documents - pages - format : 1 - 1 p. 1/2 - In-4
Lieu : Paris
Date : 04/05/1933
Destinataire : Sans
Etat : bon

Copie d'époque de la main de Norbert Casteret d'une lettre du fondateur de la spéléologie moderne, Edouard-Alfred Martel, lui étant adressée, relative à l'étude de la communication de diverses rivières souterraines de l'Ariège. «La fluorescéine seule précisera si Liat communique avec Ardan ou Pile d'Arros». Il préconise d'en utiliser entre 2,5 à 4 kg. «En effet, il faut opérer au moment du maximum de la fonte des neiges, fin juillet ou début août au plus tard (juin serait peut-être préférable) pour que, le débit souterrain étant au plus fort, les chances de retenue interne soient réduites au maximum et celles de sortie extérieure portées au maximum. Si Ardan se trouve à 2 kil. 5 de l'Embudo Liat, Pile d'Arros paraît être à 4 kilom. (ou 3.800 m.). Le débit de l'engouffrement à Liat atteignant 1000 litres en fonte des neiges et pluies, quel est-il alors à Ardan et Pile d'Arros ? Certainement plus de 100 et 50 [...]». Il fait un calcul de la quantité à utiliser pour les deux rivières. «Comme au Trou du Toro, il faut opérer à la fin du jour. Et on observera - plusieurs jours au besoin - et à la fois à Ardan et à Pile d'Arros [...]».

Sur papier quadrillé.
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Description

Copie d’époque de la main de Norbert Casteret d’une lettre du fondateur de la spéléologie moderne, Edouard-Alfred Martel, lui étant adressée, relative à l’étude de la communication de diverses rivières souterraines de l’Ariège. «La fluorescéine seule précisera si Liat communique avec Ardan ou Pile d’Arros». Il préconise d’en utiliser entre 2,5 à 4 kg. «En effet, il faut opérer au moment du maximum de la fonte des neiges, fin juillet ou début août au plus tard (juin serait peut-être préférable) pour que, le débit souterrain étant au plus fort, les chances de retenue interne soient réduites au maximum et celles de sortie extérieure portées au maximum. Si Ardan se trouve à 2 kil. 5 de l’Embudo Liat, Pile d’Arros paraît être à 4 kilom. (ou 3.800 m.). Le débit de l’engouffrement à Liat atteignant 1000 litres en fonte des neiges et pluies, quel est-il alors à Ardan et Pile d’Arros ? Certainement plus de 100 et 50 […]». Il fait un calcul de la quantité à utiliser pour les deux rivières. «Comme au Trou du Toro, il faut opérer à la fin du jour. Et on observera – plusieurs jours au besoin – et à la fois à Ardan et à Pile d’Arros […]».

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