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Yvan Noé évoque son expérience de coopérative ouvrière pour la production de ses films
Ensemble de huit lettres du cinéaste Yvan Noé (cinq autographes et trois dactylographiées).
A travers cette correspondance, le cinéaste Yvan Noé, niçois d'adoption, évoque ses films et son expérience de production cinématographique sous forme de coopérative ouvrière, en particulier dans les studios de la Victorine, à Nice.
Septembre 1950. "Je vais tourner avec une coopérative auteurs, acteurs, techniciens, un grand film dramatique intitulé "Coupable" tiré du roman d'un auteur belge [...]. L'équipe est presque entièrement niçoise, le studio se fera à la Victorine. Le scénario est une histoire propre, optimiste ; un hymne à l'amitié et au travail. Avec ça débrouille toi pour faire un papier [...]".
Avril 1959. "La coopérative ouvrière que j'ai, avec une quarantaine de camarades techniciens et acteurs, fondée en 1950, pour l'exploitation du film "Dominique" (que nous avons réalisé tous ensemble) a fonctionné régulièrement depuis cette date, en répartissant entre nous les rentrées du film tenant lieu des cachets, auxquels nous avions renoncé lors de la réalisation, pour pouvoir faire le film à peu près sans argent liquide. Aujourd'hui l'exploitation est virtuellement terminée. Tout argent réparti, il reste quelques milliers de francs en caisse dont nous ne savons que faire [...]. Le moment nous parait venu de dissoudre la coopérative [...]". Il invite Carnuchet à les épauler dans cette démarche et lui adresse une série de questions.
Description
Ensemble de huit lettres du cinéaste Yvan Noé (cinq autographes et trois dactylographiées).
A travers cette correspondance, le cinéaste Yvan Noé, niçois d’adoption, évoque ses films et son expérience de production cinématographique sous forme de coopérative ouvrière, en particulier dans les studios de la Victorine, à Nice.
Septembre 1950. “Je vais tourner avec une coopérative auteurs, acteurs, techniciens, un grand film dramatique intitulé “Coupable” tiré du roman d’un auteur belge […]. L’équipe est presque entièrement niçoise, le studio se fera à la Victorine. Le scénario est une histoire propre, optimiste ; un hymne à l’amitié et au travail. Avec ça débrouille toi pour faire un papier […]”.
Avril 1959. “La coopérative ouvrière que j’ai, avec une quarantaine de camarades techniciens et acteurs, fondée en 1950, pour l’exploitation du film “Dominique” (que nous avons réalisé tous ensemble) a fonctionné régulièrement depuis cette date, en répartissant entre nous les rentrées du film tenant lieu des cachets, auxquels nous avions renoncé lors de la réalisation, pour pouvoir faire le film à peu près sans argent liquide. Aujourd’hui l’exploitation est virtuellement terminée. Tout argent réparti, il reste quelques milliers de francs en caisse dont nous ne savons que faire […]. Le moment nous parait venu de dissoudre la coopérative […]”. Il invite Carnuchet à les épauler dans cette démarche et lui adresse une série de questions.
