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Très belle charte médiévale ornée de deux sceaux bien conservés
Parchemin scellé par deux sceaux de cire noire pendant sous double queue : l'un de 45 mm en forme de blason, très belle empreinte recto-verso, le second plus petit, 30 mm, avec également une très belle empreinte.
Charte médiévale portant accord passé entre deux petits seigneurs de la région d'Usson en Poitou. Marguerite Thibaud dame de Beiguec (nom donné à sa terre par une famille bretonne première dans le lieu) reproche à Jean de Badevillain de n'avoir jamais reconnu qu'il tient d'elle à foi et hommage une terre acquise il y a 40 ans d'Agnès et de Pernelle de Beiguec. Ces deux demoiselles ont terminé vraisemblablement leur lignée. Jean de Badevillain soutient le contraire par un hommage rendu à un certain Louis Savathé prédécesseur de Marguerite Thibaud. Il est convenu que Jean rendra à la dame un hommage-lige pour le fief litigieux (présumé noble car soumis uniquement à un devoir de 5 sous à mutation de seigneur ou de vassal. Et pour compenser le fait que Jean de Badevillain garde son fief (l'absence d'hommage pouvait l'en priver) il cèdera à Marguerite deux pièces de terre formant un fief noble qu'elle tiendra de lui pour deux deniers payables aussi à mutation de seigneur et de vassal. Au terme de l'accord chacun se retrouve seigneur et vassal de l'autre. Les deux pièces de terres cédées à Marguerite sont sur le chemin de Usson à Bouresse, (actuellement la D 727) et sont voisines du lieu de Beiguec, ce qui situe cette seigneurie.
Description
Parchemin scellé par deux sceaux de cire noire pendant sous double queue : l’un de 45 mm en forme de blason, très belle empreinte recto-verso, le second plus petit, 30 mm, avec également une très belle empreinte.
Charte médiévale portant accord passé entre deux petits seigneurs de la région d’Usson en Poitou. Marguerite Thibaud dame de Beiguec (nom donné à sa terre par une famille bretonne première dans le lieu) reproche à Jean de Badevillain de n’avoir jamais reconnu qu’il tient d’elle à foi et hommage une terre acquise il y a 40 ans d’Agnès et de Pernelle de Beiguec. Ces deux demoiselles ont terminé vraisemblablement leur lignée. Jean de Badevillain soutient le contraire par un hommage rendu à un certain Louis Savathé prédécesseur de Marguerite Thibaud. Il est convenu que Jean rendra à la dame un hommage-lige pour le fief litigieux (présumé noble car soumis uniquement à un devoir de 5 sous à mutation de seigneur ou de vassal. Et pour compenser le fait que Jean de Badevillain garde son fief (l’absence d’hommage pouvait l’en priver) il cèdera à Marguerite deux pièces de terre formant un fief noble qu’elle tiendra de lui pour deux deniers payables aussi à mutation de seigneur et de vassal. Au terme de l’accord chacun se retrouve seigneur et vassal de l’autre. Les deux pièces de terres cédées à Marguerite sont sur le chemin de Usson à Bouresse, (actuellement la D 727) et sont voisines du lieu de Beiguec, ce qui situe cette seigneurie.
