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REF: 9958

Spirituelle lettre du dramaturge marseillais Etienne-François de Lantier.

Étienne-François de Lantier (Marseille, 1734/1826)
Écrivain et dramaturge, il brille dans les salons par son esprit et son amabilité. Il est membre de nombreuses académies dont celle de Marseille, d'Arcadie à Rome ou encore de la Société du Caveau.
Type de document : lettre signée
Nb documents - pages - format : 1 - 2 - In-4
Lieu : Marseille
Date : 03/04/1825
Destinataire : Constance Marie de Théis, Princesse de Salm (1767-1845), poétesse.
Etat : petites rousseurs

Dans cette très belle lettre à la Princesse Constance de Salm, le dramaturge Etienne-François de Lantier témoigne avec subtilité des affres du grand âge : « Je vous remercie, belle Sapho, d'avoir songé à moi et de m'avoir envoyé votre élégie sur ce charmant Girodet que j'aimais autant que vous ; [...] en lisant votre préface, j'ai vu les nombreuses pertes que vous avez faites en amis, Bregnon, Mentelle, Gudin, Lalande, Langlès ; j'ai cherché si je n'étais pas du nombre des morts, car à peine je me crois vivant ; j'ai passé un hiver dans les infirmités de la vieillesse, dans les douleurs qui renaîtront sans cesse jusqu'à ma mort, comme le foie de Prométhée dévoré par un vautour ; mon état malheureux avait glacé mon cerveau, cependant je pensais beaucoup à vous, à vos bonté, à notre ancienne amitié ; j'ai cependant enfin terminé un petit poème que le seigneur Arthur-Bertrand de sa grâce va imprimer [...]. » Il évoque aussi le jugement dernier et « les petits péchés amoureux que je puis avoir fait dans ma vie ».

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Description

Dans cette très belle lettre à la Princesse Constance de Salm, le dramaturge Etienne-François de Lantier témoigne avec subtilité des affres du grand âge : « Je vous remercie, belle Sapho, d’avoir songé à moi et de m’avoir envoyé votre élégie sur ce charmant Girodet que j’aimais autant que vous ; […] en lisant votre préface, j’ai vu les nombreuses pertes que vous avez faites en amis, Bregnon, Mentelle, Gudin, Lalande, Langlès ; j’ai cherché si je n’étais pas du nombre des morts, car à peine je me crois vivant ; j’ai passé un hiver dans les infirmités de la vieillesse, dans les douleurs qui renaîtront sans cesse jusqu’à ma mort, comme le foie de Prométhée dévoré par un vautour ; mon état malheureux avait glacé mon cerveau, cependant je pensais beaucoup à vous, à vos bonté, à notre ancienne amitié ; j’ai cependant enfin terminé un petit poème que le seigneur Arthur-Bertrand de sa grâce va imprimer […]. » Il évoque aussi le jugement dernier et « les petits péchés amoureux que je puis avoir fait dans ma vie ».

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