REF: 4747

Sébastien Charles Leconte, poète viking.

Sébastien Charles Leconte (Arras, 1860/1934)
Poète et auteur dramatique, l'un des derniers Parnassiens. Président de la Société des poètes français.
Type de document : lettres autographes signées
Nb documents - pages - format : 2 - 5 - In-8 et in-12
Lieu : Paris et Dôle
Date : 1904
Destinataire : Charles Théophile Féret (1858/1928), poète normand.
Etat : rousseurs

«Hélas ! non, mon cher confrère, je n'ai pas l'honneur d'être Normand. Je suis tout bonnement du Nord de la France [Arras], ce qui m'a permis de me donner en lecture (?) poétique de nos aïeux germaniques. J'ai eu le tort, n'y ayant sans doute aucun droit, de leur donner aussi une tournure de Vikings [...]. Mais nous n'en avons pas moins des affinités. Comme vous, j'ai peu de sympathie pour l'esprit latin et celto-latin. J'aime les vers comme les vôtres, qui semblent renvoyer l'éclat des choses [...]. J'aime la pourpre barbare et le métal farouche de vos strophes [...]». Il lui adresse son dernier recueil et parle, non sans humour, de la dégénérescence du peuple français. «Je partage votre dédain pour nos Franks dégénérés qui ne sont plus hélas ! que des Celtes ou des Ligures [...]. Mais nous ne sommes plus assez nombreux, et il n'y a rien à faire. L'Ostrasie a été perdue par ce crétin de Charlemagne, et la Neustrie est maintenant dans un affre d'éléments ignobles venus du plateau central et de la Langue d'Oc. Vive Simon de Montfort !».

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Description

«Hélas ! non, mon cher confrère, je n’ai pas l’honneur d’être Normand. Je suis tout bonnement du Nord de la France [Arras], ce qui m’a permis de me donner en lecture (?) poétique de nos aïeux germaniques. J’ai eu le tort, n’y ayant sans doute aucun droit, de leur donner aussi une tournure de Vikings […]. Mais nous n’en avons pas moins des affinités. Comme vous, j’ai peu de sympathie pour l’esprit latin et celto-latin. J’aime les vers comme les vôtres, qui semblent renvoyer l’éclat des choses […]. J’aime la pourpre barbare et le métal farouche de vos strophes […]». Il lui adresse son dernier recueil et parle, non sans humour, de la dégénérescence du peuple français. «Je partage votre dédain pour nos Franks dégénérés qui ne sont plus hélas ! que des Celtes ou des Ligures […]. Mais nous ne sommes plus assez nombreux, et il n’y a rien à faire. L’Ostrasie a été perdue par ce crétin de Charlemagne, et la Neustrie est maintenant dans un affre d’éléments ignobles venus du plateau central et de la Langue d’Oc. Vive Simon de Montfort !».

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