REF: 13155

Relation sur l’épidémie de peste à Alger, en 1741

Type de document : lettre autographe signée
Nb documents - pages - format : 1 - 2 pp. - In-4
Lieu : Alger
Date : 20 mars 1741
Destinataire : Les armateurs Roux, à Marseille
Etat : Bon. Minimes mouillures.

Lettre du capitaine Olivier, adressée aux armateurs Roux, à Marseille, depuis Alger.

La peste à Alger : "Je suis heureusement arrivé en ce port le 25e du mois passé, j'ay trouvé le païs attaqué de la peste, cette maladie étoit presque sur son déclin au commencement, mais aujourd'huy elle fait de nouveaux ravages. Je me trouve malheureusement engagé avec une quarantaine de passagers que le dey d'icy [Ali-Pacha] m'a presque forcé de prendre pour Alexandrie. Je devois mettre à la voile aujourd'huy mais il m'a détenu jusqu'après demain : je ne suis pas sans crainte, Messieurs, Dieu veuille me préserver de ce terrible fléau [...]". Il explique qu'il a fait caréner son navire et qu'il a enfin été payé des 33 sequins que Sidi Mahmoud lui devait. "J'avois presque perdu l'espérance de recouvrer cette dette tant ces messieurs sont bas percés ; leur situation est à plaindre, le dey d'icy ne leur donne que des paroles sans effet ; il est vray que la peste luy a moissonné une grande partie de ses troupes [...]". Il évoque les marchandises disponibles sur les marchés d'Alger et conclut : "faites moy passer vos ordres en Syrie".

Une petite note jointe, en date du 29 mars, indique que le capitaine Olivier a quitté Alger pour Alexandrie avec 300 sequins barbares.

Encre brune sur feuillet double de papier vergé filigrané.
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Description

Lettre du capitaine Olivier, adressée aux armateurs Roux, à Marseille, depuis Alger.

La peste à Alger : “Je suis heureusement arrivé en ce port le 25e du mois passé, j’ay trouvé le païs attaqué de la peste, cette maladie étoit presque sur son déclin au commencement, mais aujourd’huy elle fait de nouveaux ravages. Je me trouve malheureusement engagé avec une quarantaine de passagers que le dey d’icy [Ali-Pacha] m’a presque forcé de prendre pour Alexandrie. Je devois mettre à la voile aujourd’huy mais il m’a détenu jusqu’après demain : je ne suis pas sans crainte, Messieurs, Dieu veuille me préserver de ce terrible fléau […]”. Il explique qu’il a fait caréner son navire et qu’il a enfin été payé des 33 sequins que Sidi Mahmoud lui devait. “J’avois presque perdu l’espérance de recouvrer cette dette tant ces messieurs sont bas percés ; leur situation est à plaindre, le dey d’icy ne leur donne que des paroles sans effet ; il est vray que la peste luy a moissonné une grande partie de ses troupes […]”. Il évoque les marchandises disponibles sur les marchés d’Alger et conclut : “faites moy passer vos ordres en Syrie”.

Une petite note jointe, en date du 29 mars, indique que le capitaine Olivier a quitté Alger pour Alexandrie avec 300 sequins barbares.

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