REF: 12741

Réflexions de Jean Paulhan sur la beauté

Jean Paulhan (Nîmes, 1884/1968)
Critique littéraire et essayiste. Académicien (1968).
Type de document : manuscrit autographe signé
Nb documents - pages - format : 1 - 1 p. 1/3 - In-4 oblong
Lieu : S.l.
Date : S.d.
Destinataire : Sans
Etat : Bon

Beau texte de Jean Paulhan.

"Je crois être parvenu à comprendre, après bien des réflexions, la sagesse des Fondateurs qui réservent à des hommes mûrs cette curieuse demeure d'ailleurs infiniment attachante, dont l'escalier double est américain (du sud) les frontons & les cariatides grecques, la poivrière médiévale, les salons français (du XVIIIe siècle), le bow-window et le vallon anglais, la chapelle genre troubadour, les cyprès & les catalpas américains (du Nord), les roseaux égyptiens et qui paraît étrangement, à la faveur d'on ne sait quel trompe l'oeil, plus grande de loin que de près. Ce n'est pas qu'il ne se dégage d'un ensemble un peu composite - comme est le style de Chateaubriand - un vif sentiment de beauté. Mais on sait que les jeunes gens ne peuvent voir la beauté sans chercher aussitôt à s'en emparer - à la recommencer. (Et l'on n'a que trop vu à l'oeuvre les disciples de Chateaubriand). Au lieu qu'à l'homme de soixante-dix ou quatre-vingt ans, cette même beauté, dont il a pris son parti ne dispense plus qu'un élan léger, qui s'accroît de jour en jour, et l'invite à la réflexion". Quelques ratures et ajouts.

On joint une lettre autographe signée de Pierre Oster, adressée à Roger Munier, qui accompagnait le manuscrit. [Paris, 10 juin 1969]. 1 p. in-8. Enveloppe conservée. "[...] L'Amitié même me rend quelque peu indocile. Je ne donne jamais rien que par surprise, là où l'on ne m'attendait plus. Pardonne-moi donc. Permets-moi de t'offrir en revanche un ms de J.P. [Jean Paulhan] qui me paraît curieux, et beau. Ton. Pierre".

Encre brune et noire. Papier à petits carreaux avec trous de classeur.
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Description

Beau texte de Jean Paulhan.

“Je crois être parvenu à comprendre, après bien des réflexions, la sagesse des Fondateurs qui réservent à des hommes mûrs cette curieuse demeure d’ailleurs infiniment attachante, dont l’escalier double est américain (du sud) les frontons & les cariatides grecques, la poivrière médiévale, les salons français (du XVIIIe siècle), le bow-window et le vallon anglais, la chapelle genre troubadour, les cyprès & les catalpas américains (du Nord), les roseaux égyptiens et qui paraît étrangement, à la faveur d’on ne sait quel trompe l’oeil, plus grande de loin que de près. Ce n’est pas qu’il ne se dégage d’un ensemble un peu composite – comme est le style de Chateaubriand – un vif sentiment de beauté. Mais on sait que les jeunes gens ne peuvent voir la beauté sans chercher aussitôt à s’en emparer – à la recommencer. (Et l’on n’a que trop vu à l’oeuvre les disciples de Chateaubriand). Au lieu qu’à l’homme de soixante-dix ou quatre-vingt ans, cette même beauté, dont il a pris son parti ne dispense plus qu’un élan léger, qui s’accroît de jour en jour, et l’invite à la réflexion”. Quelques ratures et ajouts.

On joint une lettre autographe signée de Pierre Oster, adressée à Roger Munier, qui accompagnait le manuscrit. [Paris, 10 juin 1969]. 1 p. in-8. Enveloppe conservée. “[…] L’Amitié même me rend quelque peu indocile. Je ne donne jamais rien que par surprise, là où l’on ne m’attendait plus. Pardonne-moi donc. Permets-moi de t’offrir en revanche un ms de J.P. [Jean Paulhan] qui me paraît curieux, et beau. Ton. Pierre”.

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