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Rare lettre de Thomas Bohier à François 1er sur la reconstruction de Fontarrabie.
Rare de précieuse lettre de Thomas Bohier à François 1er, écrite de Bayonne, après l'attaque menée par les troupes françaises conjointement à celles d'Henri d'Albret contre les troupes espagnoles, afin de permettre au roi de Navarre de retrouver son royaume annexé par Fernand le Catholique.
Il informe le roi que le ravitaillement de la ville de Fontarrabie s'est fait avec diligence, et que les réparations et travaux ont été menés par l'Amiral [Guillaume Gouffier de Bonnivet (vers 1482/1525)]. "on y a riens épargné pour y faire la dilligence nécessaire et touzjours y a eu grant nombre douvriers macons charpentiers menuisiers mareschaulx et autres qui y sont encore de mil a douze cens besoignans tous les jours en ce comprins sept ou huit cens pionniers. Sire, on y fait des molins arsenaulx et grans fours , aussy et autres puys pour ce que lad. ville estoit mal garnye [...]". Il demande à ce que de l'argent soit envoyé aux gens d'armes qui sont dans une grande misère, et conséquemment le peuple qui en supporte la charge. L'Amiral, qui est à Bayonne, est incommodé et souffre "dun devoyement destomac qui luy cause un feu au ventre" ; Bohier a demandé au roi de Navarre [Henri d'Albret] de lui envoyer de Pau son médecin...
Description
Rare de précieuse lettre de Thomas Bohier à François 1er, écrite de Bayonne, après l’attaque menée par les troupes françaises conjointement à celles d’Henri d’Albret contre les troupes espagnoles, afin de permettre au roi de Navarre de retrouver son royaume annexé par Fernand le Catholique.
Il informe le roi que le ravitaillement de la ville de Fontarrabie s’est fait avec diligence, et que les réparations et travaux ont été menés par l’Amiral [Guillaume Gouffier de Bonnivet (vers 1482/1525)]. “on y a riens épargné pour y faire la dilligence nécessaire et touzjours y a eu grant nombre douvriers macons charpentiers menuisiers mareschaulx et autres qui y sont encore de mil a douze cens besoignans tous les jours en ce comprins sept ou huit cens pionniers. Sire, on y fait des molins arsenaulx et grans fours , aussy et autres puys pour ce que lad. ville estoit mal garnye […]”. Il demande à ce que de l’argent soit envoyé aux gens d’armes qui sont dans une grande misère, et conséquemment le peuple qui en supporte la charge. L’Amiral, qui est à Bayonne, est incommodé et souffre “dun devoyement destomac qui luy cause un feu au ventre” ; Bohier a demandé au roi de Navarre [Henri d’Albret] de lui envoyer de Pau son médecin…
