REF: 12709

Raoul-Rochette adresse ses remarques à Émile Deschamps

Raoul Rochette (Saint-Amand, 1789/1854)
Archéologue. Secrétaire perpétuel de l'académie des Beaux-Arts (1838). Auteur de nombreux ouvrages sur l'antiquité gréco-romaine.
Type de document : lettre autographe signée
Nb documents - pages - format : 1 - 2 pp. 1/2 - Petit in-4
Lieu : [Paris]
Date : 19 avril 1840
Destinataire : Le poète Émile Deschamps
Etat : Bon

Raoul-Rochette souffre : "l'effrayant mal de tête qui m'obsède constamment, jour et nuit, fait de moi une machine qui parle, une ombre qui marche [...]".

Il adresse au poète et librettiste Émile Deschamps ses remarques : "Votre cantate a été lue à la séance de l'école des Beaux-Arts, où assistait la section de musique [...] on en a trouvé le motif très heureux, la marche très dramatique, et le détail généralement très propre [...] on a seulement bien regretté votre absence, qui nous a privé de quelques petits arrangements de détail que nos maestri auraient demandé à votre complaisance [...]". Deschamps aura à nouveau la tache d'inaugurer "la préface du poète", dans une séance analogue de l'année prochaine.

Le concours de l’année 1840 de l’Académie royale des Beaux-Arts consista à créer une composition musicale pour mettre en musique Loÿse de Montfort, cantate à trois voix d'Émile Deschamps. Six jeunes concurrents participèrent. Le Premier grand prix fut attribué au marseillais Bazin.

Encre brune sur feuillet double de papier vergé filigrané (cor). Bel en-tête gravé de l'Institut de France - Académie Royale des Beaux-Arts, au titre de Secrétaire perpétuel de l'Académie et illustré d'une Minerve de profil. Adresse au verso du second feuillet. Marques postales.
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Description

Raoul-Rochette souffre : “l’effrayant mal de tête qui m’obsède constamment, jour et nuit, fait de moi une machine qui parle, une ombre qui marche […]”.

Il adresse au poète et librettiste Émile Deschamps ses remarques : “Votre cantate a été lue à la séance de l’école des Beaux-Arts, où assistait la section de musique […] on en a trouvé le motif très heureux, la marche très dramatique, et le détail généralement très propre […] on a seulement bien regretté votre absence, qui nous a privé de quelques petits arrangements de détail que nos maestri auraient demandé à votre complaisance […]”. Deschamps aura à nouveau la tache d’inaugurer “la préface du poète”, dans une séance analogue de l’année prochaine.

Le concours de l’année 1840 de l’Académie royale des Beaux-Arts consista à créer une composition musicale pour mettre en musique Loÿse de Montfort, cantate à trois voix d’Émile Deschamps. Six jeunes concurrents participèrent. Le Premier grand prix fut attribué au marseillais Bazin.

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