REF: 12889

Raffaëlli invite Julia Pissarro à sauver de la ruine la veuve de Stanislas Lépine

Jean-François Raffaëlli (Paris, 1850/1924)
Peintre. Élève de Gérôme, Raffaëlli excelle dans les représentations de la banlieue parisienne, puis dans les portraits et dans les scènes de moeurs.
Type de document : lettre autographe signée
Nb documents - pages - format : 1 - 2 pp. - In-8
Lieu : Paris
Date : 29 mars 1907
Destinataire : Julia Camille Pissarro
Etat : Bon. petit déchirure en pied sans atteinte.

Jean-François Raffaëlli écrit à Julia Camille Pissarro, veuve de Camille Pissarro, pour la remercier de sa contribution de 1 000 francs, destinée à la loterie en faveur de la veuve du peintre Stanislas Lépine (

"Les tableaux de la vente ont été joints à ceux qui nous arrivent pour la loterie. L'exposition en sera faite chez Vollard, en juin. C'aurait été une grande faveur pour nous d'avoir un ouvrage de notre grand ami mais, étant donné qu'il serait distribué par le sort à une personne qui pourrait, sans connaissance des arts, ne pas l'apprécier, vous avez je pense judicieusement agi, - tout comme l'a fait Monet [...]". Il indique ensuite à la veuve Pissarro la marche à suivre pour déposer l'argent dans sa banque et ajoute : "En faisant tout mettre à mon nom nous évitons ce qui est arrivé à Coquelin lorsqu'il a organisé une représentation en faveur de Paulus [...]". Des créanciers saisirent l'argent "Comme ça nous sommes sûrs que tout ira entre leurs mains [...]".

Raffaëlli, Mary Cassatt, Claude Monet et d'autre fomentèrent cette tentative pour sauver de la ruine la veuve Lépine et sortir les tableaux de son mari des réserves des marchands.

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Description

Jean-François Raffaëlli écrit à Julia Camille Pissarro, veuve de Camille Pissarro, pour la remercier de sa contribution de 1 000 francs, destinée à la loterie en faveur de la veuve du peintre Stanislas Lépine (

“Les tableaux de la vente ont été joints à ceux qui nous arrivent pour la loterie. L’exposition en sera faite chez Vollard, en juin. C’aurait été une grande faveur pour nous d’avoir un ouvrage de notre grand ami mais, étant donné qu’il serait distribué par le sort à une personne qui pourrait, sans connaissance des arts, ne pas l’apprécier, vous avez je pense judicieusement agi, – tout comme l’a fait Monet […]”. Il indique ensuite à la veuve Pissarro la marche à suivre pour déposer l’argent dans sa banque et ajoute : “En faisant tout mettre à mon nom nous évitons ce qui est arrivé à Coquelin lorsqu’il a organisé une représentation en faveur de Paulus […]”. Des créanciers saisirent l’argent “Comme ça nous sommes sûrs que tout ira entre leurs mains […]”.

Raffaëlli, Mary Cassatt, Claude Monet et d’autre fomentèrent cette tentative pour sauver de la ruine la veuve Lépine et sortir les tableaux de son mari des réserves des marchands.

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