Précieux manuscrit du discours de Paul Painlevé prononcé à la Chambre, le 5 juin 1924, après la victoire de la Gauche
Précieux manuscrit autographe abondamment corrigé du discours de Paul Painlevé, prononcé à la Chambre des députés, le 5 juin 1924, après la victoire des gauches, qui lui ouvrit les portes de la Présidence du Conseil.
"Mes chers collègues, il n'est pas de plus grand honneur pour un représentant de la nation que de recevoir de l'assemblée dont il fait partie le témoignage de confiance que vous venez de m'accorder. C'est l'élu d'un parti que vous avez élevé à cette haute fonction, un élu qui, au cours de ces dernières années, fut l'un des plus engagés dans la mêlée politique. Mais s'il est destiné à reprendre plus tard son rang de combattant, il ne doit plus être aujourd'hui qu'un arbitre impartial de vos discussions. Cette impartialité lui sera d'autant plus facile qu'il est assez ferme [...]".
Le dernier feuillet, écrit à l'encre violette, faisant référence à Jaurès et qui termine le discours, a été dicté par Painlevé. "[...] Le grand orateur que nous n'entendons plus à cette tribune, Jaurès, calmant un jour quelques jeunes turbulents qui faisaient fi de la République, leur disait : "sans la République, le peuple est impuissant ; sans le peuple, la République est vide". Unissons , messieurs, nos efforts, pour que, dans les quatre ans que nous allons vivre, le peuple ne soit pas réduit à l'impuissance et la République à la stérilité".
Ce discours est reproduit dans le Journal officiel, séance du 5 juin 1924, pp. 2253 à 2255.
Description
Précieux manuscrit autographe abondamment corrigé du discours de Paul Painlevé, prononcé à la Chambre des députés, le 5 juin 1924, après la victoire des gauches, qui lui ouvrit les portes de la Présidence du Conseil.
“Mes chers collègues, il n’est pas de plus grand honneur pour un représentant de la nation que de recevoir de l’assemblée dont il fait partie le témoignage de confiance que vous venez de m’accorder. C’est l’élu d’un parti que vous avez élevé à cette haute fonction, un élu qui, au cours de ces dernières années, fut l’un des plus engagés dans la mêlée politique. Mais s’il est destiné à reprendre plus tard son rang de combattant, il ne doit plus être aujourd’hui qu’un arbitre impartial de vos discussions. Cette impartialité lui sera d’autant plus facile qu’il est assez ferme […]”.
Le dernier feuillet, écrit à l’encre violette, faisant référence à Jaurès et qui termine le discours, a été dicté par Painlevé. “[…] Le grand orateur que nous n’entendons plus à cette tribune, Jaurès, calmant un jour quelques jeunes turbulents qui faisaient fi de la République, leur disait : “sans la République, le peuple est impuissant ; sans le peuple, la République est vide”. Unissons , messieurs, nos efforts, pour que, dans les quatre ans que nous allons vivre, le peuple ne soit pas réduit à l’impuissance et la République à la stérilité”.
Ce discours est reproduit dans le Journal officiel, séance du 5 juin 1924, pp. 2253 à 2255.
