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Poème licencieux du XVIIIe.
Poème licencieux copié deux fois portant une signature non identifiée (Bisset?). "Fille à dix ans est un petit livret / Intitulé berceau de la nature / Fille à quinze ans est un petit coffret / Que l'on ne peut ouvrir sans forcer la serrure / Fille à vingt ans est un épais buisson / Que pour battre mains chasseurs approchent / Fille à trente ans est une venaison / Bien faisandée et bonne à mettre en broche / Fille à quarante ans est un vieux bastion / Où le canon a fait plus d'une brèche / Fille à cinquante ans est un vieux lampion / Où l'on ne met qu'à regret une mèche". [Cette pièce (avec des variantes) est citée par Bachaumont dans ses Mémoires secrets pour servir à l'Histoire de la République des Lettres, en ces termes : "7 août 1770. Vers faits à Versailles par une femme de 20 ans le 16 juillet 1770"].
Description
Poème licencieux copié deux fois portant une signature non identifiée (Bisset?). “Fille à dix ans est un petit livret / Intitulé berceau de la nature / Fille à quinze ans est un petit coffret / Que l’on ne peut ouvrir sans forcer la serrure / Fille à vingt ans est un épais buisson / Que pour battre mains chasseurs approchent / Fille à trente ans est une venaison / Bien faisandée et bonne à mettre en broche / Fille à quarante ans est un vieux bastion / Où le canon a fait plus d’une brèche / Fille à cinquante ans est un vieux lampion / Où l’on ne met qu’à regret une mèche”. [Cette pièce (avec des variantes) est citée par Bachaumont dans ses Mémoires secrets pour servir à l’Histoire de la République des Lettres, en ces termes : “7 août 1770. Vers faits à Versailles par une femme de 20 ans le 16 juillet 1770”].
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