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REF: 10969

Lettre du maréchal de Matignon pendant les guerres de religion

Jacques II de Goyon, comte de Matignon (Lonrai, 1525/1598)
Maréchal de France, lieutenant-général de Normandie, maire de Bordeaux, succédant à son ami Michel de Montaigne, et gouverneur de Guyenne.
Type de document : lettre autographe signée
Nb documents - pages - format : 1 - 1 - In-4
Lieu : Noaillan (Gironde)
Date : 10 février 1592
Destinataire : M. de Podenas
Etat : Pliures

Rare lettre du maréchal de Matignon, adressée en réponse à une requête de M. de Podenas, capitaine de cinquante chevaux-légers qui voulait rejoindre l'armée d'Henri IV.

"Monsieur de Podenas. J'ay reçu vostre lettre et suys bien aise de la bonne volonté que vous avez de servir le Roy. Je désireroys que quelque bonne occasion se presentat pour vous y employer ainsi que vous méritez. Vous savez que je ne la vous ay jamays reffusée ny les moyens aussi ; ainsi toujours accordé et depparty selon que l'un et l'autre s'en peu trouver. Je ne le feray non plus d'icy en avant comme je vous prie de le croyre et que, je serai bien tost de della Dieu aysdant lequel je prie [...]. Bien affectueusement à vos bonnes graces [...]. Monsieur de Podenas en santé bonne & longue vie [...]".

Encre brune sur papier vergé. Adresse au verso : "A Monsieur. Monsieur de Polentas. Capp d'une copagny de cinquante chevau-légers".
Le prix initial était : 500,00€.Le prix actuel est : 450,00€.
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Description

Rare lettre du maréchal de Matignon, adressée en réponse à une requête de M. de Podenas, capitaine de cinquante chevaux-légers qui voulait rejoindre l’armée d’Henri IV.

“Monsieur de Podenas. J’ay reçu vostre lettre et suys bien aise de la bonne volonté que vous avez de servir le Roy. Je désireroys que quelque bonne occasion se presentat pour vous y employer ainsi que vous méritez. Vous savez que je ne la vous ay jamays reffusée ny les moyens aussi ; ainsi toujours accordé et depparty selon que l’un et l’autre s’en peu trouver. Je ne le feray non plus d’icy en avant comme je vous prie de le croyre et que, je serai bien tost de della Dieu aysdant lequel je prie […]. Bien affectueusement à vos bonnes graces […]. Monsieur de Podenas en santé bonne & longue vie […]”.

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