Philippe Burty corrige la confusion qui existe entre le peintre Alexandre-Gabriel Decamps et son frère
Brouillon de Philippe Burty, d'un texte consacré aux confusions qui existent entre le peintre romantique Alexandre-Gabriel Decamps (
"Permettez-moi de relever une erreur dans la note dirigée par Follicules contre les "impardonnables oublis" de M. Hatin. Le Alexandre Decamps qui collaborait à la Liberté dans les Arts n'était point du tout le peintre Alexandre Gabriel Decamps, mais son frère. C'est celui-là même que Decamp a pourtrait [sic] au vif dans une de ses plus mordantes caricatures politiques. "Une pauv' petites sous-préfecture, s'il vous plait !" marmote un solliciteur qui courbe l'échine à la porte d'un ministère. [...] Alexandre Decamps, outre plusieurs articles d'économie politique autant qu'il m'en souvient sans recourir à mes notes, a publié un livre très important pour l'histoire de l'école romantique, comme aspect et comme fond : le Musée, Revue du Salon de 1834, par Alexandre D... [...]. Le volume introuvable aujourd'hui, est orné d'épreuves reportées sur pierre lithographique à l'aide du très ingénieux procédé Delamois, d'après des eaux-fortes gravées par Eugène Delacroix, Decamps, Barye, C. Nanteuil, Tony Johannot, Flers, Paul Huet, Paul Delaroche, Feuchères, Jadin, Cabat, etc. Les exemplaires sur grand papier contiennent les épreuves originales des cuivres [...]". Burty évoque ensuite les grands papiers de l'édition originale et son propre exemplaire, lui venant de son grand ami Delacroix.
Ce texte fut publié dans L'Intermédiaire des chercheurs et curieux, le 25 décembre 1867.
Description
Brouillon de Philippe Burty, d’un texte consacré aux confusions qui existent entre le peintre romantique Alexandre-Gabriel Decamps (
“Permettez-moi de relever une erreur dans la note dirigée par Follicules contre les “impardonnables oublis” de M. Hatin. Le Alexandre Decamps qui collaborait à la Liberté dans les Arts n’était point du tout le peintre Alexandre Gabriel Decamps, mais son frère. C’est celui-là même que Decamp a pourtrait [sic] au vif dans une de ses plus mordantes caricatures politiques. “Une pauv’ petites sous-préfecture, s’il vous plait !” marmote un solliciteur qui courbe l’échine à la porte d’un ministère. […] Alexandre Decamps, outre plusieurs articles d’économie politique autant qu’il m’en souvient sans recourir à mes notes, a publié un livre très important pour l’histoire de l’école romantique, comme aspect et comme fond : le Musée, Revue du Salon de 1834, par Alexandre D… […]. Le volume introuvable aujourd’hui, est orné d’épreuves reportées sur pierre lithographique à l’aide du très ingénieux procédé Delamois, d’après des eaux-fortes gravées par Eugène Delacroix, Decamps, Barye, C. Nanteuil, Tony Johannot, Flers, Paul Huet, Paul Delaroche, Feuchères, Jadin, Cabat, etc. Les exemplaires sur grand papier contiennent les épreuves originales des cuivres […]”. Burty évoque ensuite les grands papiers de l’édition originale et son propre exemplaire, lui venant de son grand ami Delacroix.
Ce texte fut publié dans L’Intermédiaire des chercheurs et curieux, le 25 décembre 1867.
