REF: 13364

Passionnant témoignage d’un officier durant la guerre de Crimée, à Kadikoï

Type de document : lettre autographe signée
Nb documents - pages - format : 1 - 5 pp. [la 5e page a été rédigées sur la première, en largeur] - In-8
Lieu : Kadikoï
Date : 5 juin 1855
Destinataire : "Mon cher Louis"
Etat : Bon

Intéressant récit d'un officier de l'escadron des hussards, durant la Guerre de Crimée, signé "Alexandre".

Il évoque les excursions des escadron français d'infanterie (4500 hommes), au bord de la rivière Tchernaïa, les superbes paysages "la Crimée mérite certainement sa réputation de beauté", compare le climat au Piémont, les cosaques qui "épient nos mouvements", l'expédition de Kertch, la mer d'Azov, l'armée russe, les positions menacées, les protégés turcs, les alliés anglais et l'incompatibilité des meurs et habitudes anglaises, "les Piémontais se demandent pourquoi on les a fourés dans cette bagarre, pourquoi on leur fait jeter 50 millions en pure perte dans la mer noire". L'officier énumère ensuite les avis unanimes des soldats sur la situation, évoque le choléra qui "sévit fortement", etc. "Tu auras appris les importantes conséquences de l'expédition de Kerch. La mer d'Azof est enrayée par nos croiseurs. D'immenses approvisionnements de grains sont pris ou détruits, tous les batiments russes brulés et cette importante voie de communication est supprimée pour l'ennemi qui voit le flèche d'Arabat annihilée par la présence de nos bâtiments [...]".

Passionnant. 

Encre brune sur feuillet double de papier vergé bleu.
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Description

Intéressant récit d’un officier de l’escadron des hussards, durant la Guerre de Crimée, signé “Alexandre”.

Il évoque les excursions des escadron français d’infanterie (4500 hommes), au bord de la rivière Tchernaïa, les superbes paysages “la Crimée mérite certainement sa réputation de beauté”, compare le climat au Piémont, les cosaques qui “épient nos mouvements”, l’expédition de Kertch, la mer d’Azov, l’armée russe, les positions menacées, les protégés turcs, les alliés anglais et l’incompatibilité des meurs et habitudes anglaises, “les Piémontais se demandent pourquoi on les a fourés dans cette bagarre, pourquoi on leur fait jeter 50 millions en pure perte dans la mer noire”. L’officier énumère ensuite les avis unanimes des soldats sur la situation, évoque le choléra qui “sévit fortement”, etc. “Tu auras appris les importantes conséquences de l’expédition de Kerch. La mer d’Azof est enrayée par nos croiseurs. D’immenses approvisionnements de grains sont pris ou détruits, tous les batiments russes brulés et cette importante voie de communication est supprimée pour l’ennemi qui voit le flèche d’Arabat annihilée par la présence de nos bâtiments […]”.

Passionnant. 

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