REF: 12360

Moïse Kisling évoque le portrait de Franceschi qu’il vient de terminer

Moïse Kisling (Cracovie, 1891/1953)
Peintre.
Type de document : lettre autographe signée
Nb documents - pages - format : 1 - 1 p. - In-4
Lieu : [Paris]
Date : 29 Septembre 1947
Destinataire : À son ami Jean Franceschi
Etat : Bon. Très légère insolation en pied et en tête

Belle lettre de Moise Kisling, adressée à son cher "Franceski" [son ami Jean Franceschi, à qui il dédia un autoportrait]. Le peintre a reçu un courrier emprunt de tristesse de son correspondant et a tardé à y répondre étant malade "sérieusement". Le père de Franceschi est mort, mais Kisling a eu le temps de le portraiturer. "[...] je suis content de penser qu'il était temps que je transpose ses traits si fins par mes modestes moyens de peintre. Je suis heureux de penser que le portrait de votre papa aimé vous console dans votre douleur [...]". Il ajoute "[...] nous sommes tous de passage sur cette terre et que le passage aurait pu être si beau ! si on avait des hommes d'une probité comme votre père". [...]". Kisling s'installe de nouveau à Paris "pour de bon".

On joint : 4 photographies de tableaux de M. Kisling, réalisées par Jean Roseman et signées à l'encre noire par Kisling. L'un des clichés porte la mention "Musée de Marseille" toujours de sa main. 21 x 28 cm environ.

Encre noire sur papier gris.
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Description

Belle lettre de Moise Kisling, adressée à son cher “Franceski” [son ami Jean Franceschi, à qui il dédia un autoportrait]. Le peintre a reçu un courrier emprunt de tristesse de son correspondant et a tardé à y répondre étant malade “sérieusement”. Le père de Franceschi est mort, mais Kisling a eu le temps de le portraiturer. “[…] je suis content de penser qu’il était temps que je transpose ses traits si fins par mes modestes moyens de peintre. Je suis heureux de penser que le portrait de votre papa aimé vous console dans votre douleur […]”. Il ajoute “[…] nous sommes tous de passage sur cette terre et que le passage aurait pu être si beau ! si on avait des hommes d’une probité comme votre père”. […]”. Kisling s’installe de nouveau à Paris “pour de bon”.

On joint : 4 photographies de tableaux de M. Kisling, réalisées par Jean Roseman et signées à l’encre noire par Kisling. L’un des clichés porte la mention “Musée de Marseille” toujours de sa main. 21 x 28 cm environ.

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