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REF: 5989

Manuscrit d’un discours de Cérutti à l’Assemblée électorale de Paris en 1790.

Joachim Cérutti (None, 1738/1792)
Jésuite, membre de l'Assemblée législative (1791), auteur d'un Mémoire pour le peuple français (1788) qui eut à peu près autant de succès que l'écrit de Sieyès, Qu'est-ce que le Tiers Etat. Grand ami de Mirabeau, il prononça son éloge funèbre.
Type de document : Manuscrit autographe (non signé).
Nb documents - pages - format : 1 - 2 pp. 1/2 - In-4
Lieu : Paris
Date : 26/12/1790
Destinataire : Sans
Etat : bon

Manuscrit du discours prononcé par Cérutti à l'Assemblée électorale de Paris, le 26 décembre 1790, alors qu'il devient secrétaire général [il en sera le président, un mois plus tard, le 21 janvier 1791]. «[...] Le talent de choisir faisait autrefois la gloire des monarques ; c'est aujourd'hui le vôtre. Quarante choix applaudis valent presque un long règne [...]. Le Corps électoral est une force auxiliaire du Corps législatif. En adhérant à ses décrets suprêmes, vous les avez confirmés. Le mouvement de l'obéissance est aujourd'hui le seul qu'il reste à imprimer au peuple. Pour achever de dompter les rebelles et de désespérer les conspirateurs, unissons nous de plus en plus, sous le même étendart, La Loi. L'union des sentiments est une puissance publique : c'est la seule invincible. Considérez les peuples : tous aiment la liberté ; presque tous sont esclaves. Pourquoi ? Parce que les amis de la liberté sont moins unis, ou moins vigilants que ceux de la tyrannie. Paris a signalé sa haine magnanime et sa défiance préservatrice contre les tyrans. Cette enceinte où nous sommes semble destinée aux succès : elle a vu naître la liberté ; elle voit éclore la justice ; qu'elle enseigne au peuple la concorde ! [...]».

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Description

Manuscrit du discours prononcé par Cérutti à l’Assemblée électorale de Paris, le 26 décembre 1790, alors qu’il devient secrétaire général [il en sera le président, un mois plus tard, le 21 janvier 1791]. «[…] Le talent de choisir faisait autrefois la gloire des monarques ; c’est aujourd’hui le vôtre. Quarante choix applaudis valent presque un long règne […]. Le Corps électoral est une force auxiliaire du Corps législatif. En adhérant à ses décrets suprêmes, vous les avez confirmés. Le mouvement de l’obéissance est aujourd’hui le seul qu’il reste à imprimer au peuple. Pour achever de dompter les rebelles et de désespérer les conspirateurs, unissons nous de plus en plus, sous le même étendart, La Loi. L’union des sentiments est une puissance publique : c’est la seule invincible. Considérez les peuples : tous aiment la liberté ; presque tous sont esclaves. Pourquoi ? Parce que les amis de la liberté sont moins unis, ou moins vigilants que ceux de la tyrannie. Paris a signalé sa haine magnanime et sa défiance préservatrice contre les tyrans. Cette enceinte où nous sommes semble destinée aux succès : elle a vu naître la liberté ; elle voit éclore la justice ; qu’elle enseigne au peuple la concorde ! […]».

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