out
Manuscrit autobiographique de Marcel Jouhandeau évoquant à son enfance
Manuscrit autobiographique de Marcel Jouhandeau. Chapitre numéroté "IV", extrait d'un travail probablement plus important. Ratures, corrections et ajouts.
Beau texte consacré à son enfance et à ses parents. "Beaucoup plus grave que les influences livresque pour l'écrivain me semble le climat géographique, ethnique et familial où il a grandi. On ne se fait pas tout seul et quand on entre en contact avec la littérature, on porte déjà en soi les éléments fondamentaux et essentiels de sa personnalité. J'estime que pour mon compte j'ai eu beaucoup de chance. La province où j'ai vu le jour, la Marche, malgré un passé très beau n'avait pas été défloré par des apports artificiels ; ma ville natale était peuplée d'originaux, ma famille issue de tribus paysannes patriarcales ; mon père, boucher aux tabliers tachés de sang [...]". Il décrit physiquement son père, son caractère, sa mère, etc. Il évoque ses premières publications, notamment Algèbre des valeurs morales (1935), ainsi que Robert Brasillach, Henri Massis, Antonio Fogazzaro, la N.R.F, les déchainements d'hostilité contre lui et les siens lors de ses premières publications, une copie de correspondance remise à la bibliothèque Jacques Doucet "qu'on pourra consulter après ma mort", etc.
Description
Manuscrit autobiographique de Marcel Jouhandeau. Chapitre numéroté “IV”, extrait d’un travail probablement plus important. Ratures, corrections et ajouts.
Beau texte consacré à son enfance et à ses parents. “Beaucoup plus grave que les influences livresque pour l’écrivain me semble le climat géographique, ethnique et familial où il a grandi. On ne se fait pas tout seul et quand on entre en contact avec la littérature, on porte déjà en soi les éléments fondamentaux et essentiels de sa personnalité. J’estime que pour mon compte j’ai eu beaucoup de chance. La province où j’ai vu le jour, la Marche, malgré un passé très beau n’avait pas été défloré par des apports artificiels ; ma ville natale était peuplée d’originaux, ma famille issue de tribus paysannes patriarcales ; mon père, boucher aux tabliers tachés de sang […]”. Il décrit physiquement son père, son caractère, sa mère, etc. Il évoque ses premières publications, notamment Algèbre des valeurs morales (1935), ainsi que Robert Brasillach, Henri Massis, Antonio Fogazzaro, la N.R.F, les déchainements d’hostilité contre lui et les siens lors de ses premières publications, une copie de correspondance remise à la bibliothèque Jacques Doucet “qu’on pourra consulter après ma mort”, etc.
