Madeleine Renaud quitte la Comédie française pour fonder la compagnie Renaud-Barrault
Au sortir de la Seconde guerre mondiale, Madeleine Renaud est très émue par la dernière lettre de son correspondant : "[...] elle me prouve que vous n'avez pas oublié la petite fille timide de 1921, et puis elle remue en moi bien des souvenirs !". Elle ajoute "Oui, cette histoire de la Comédie [française] est bien lamentable, et les gens qui règnent en haut-lieu bien coupables ! Leur conduite fut tellement invraisemblable qu'on ne sait que penser ! Mais il faut effacer tout cela, et pour ma part, je suis prête à tourner la page et à commencer une autre vie [...]". Dès qu'elle aura du "nouveau définitif" elle le recontactera. Elle lui répète qu'elle a été de tout coeur avec lui lors de "votre affreux malheur" [l'éxécution de son fils Tony Ricou par la Gestapo].
Madeleine Renaud avait quitté la Comédie-Française en 1946, pour fonder avec son mari Jean-Louis Barrault, la Compagnie Renaud-Barrault.
Description
Au sortir de la Seconde guerre mondiale, Madeleine Renaud est très émue par la dernière lettre de son correspondant : “[…] elle me prouve que vous n’avez pas oublié la petite fille timide de 1921, et puis elle remue en moi bien des souvenirs !”. Elle ajoute “Oui, cette histoire de la Comédie [française] est bien lamentable, et les gens qui règnent en haut-lieu bien coupables ! Leur conduite fut tellement invraisemblable qu’on ne sait que penser ! Mais il faut effacer tout cela, et pour ma part, je suis prête à tourner la page et à commencer une autre vie […]”. Dès qu’elle aura du “nouveau définitif” elle le recontactera. Elle lui répète qu’elle a été de tout coeur avec lui lors de “votre affreux malheur” [l’éxécution de son fils Tony Ricou par la Gestapo].
Madeleine Renaud avait quitté la Comédie-Française en 1946, pour fonder avec son mari Jean-Louis Barrault, la Compagnie Renaud-Barrault.










