L’hébraïsant Nicolas Barat refuse de rompre ses chaînes.
Belle lettre sur sa situation personnelle, à laquelle il se résigne. «Vous me dites tout ce qu'on peut de plus obligeant et de plus affectueux pour m'aider ou me forcer à rompre les chaînes d'un esclavage assez dur ; vous jugez bien, monsieur, que ces chaînes ne sont point de mon choix. Elles sont en effet de la nécessité, ou pour mieux dire, elles sont amenées et préparées de loin dans l'ordre de la providence, et dès lors, elles deviennent précieuses et respectables. Si je n'ay point souhaité d'en être déchargé, je ne me suis point opposé à leur rupture. J'ay toujours senti en moy, si je ne me trompe, un fond de docilité et une certaine disposition toute prête à écouter la voix de celui qui a tout droit et toute autorité sur moy [...]».
Description
Belle lettre sur sa situation personnelle, à laquelle il se résigne. «Vous me dites tout ce qu’on peut de plus obligeant et de plus affectueux pour m’aider ou me forcer à rompre les chaînes d’un esclavage assez dur ; vous jugez bien, monsieur, que ces chaînes ne sont point de mon choix. Elles sont en effet de la nécessité, ou pour mieux dire, elles sont amenées et préparées de loin dans l’ordre de la providence, et dès lors, elles deviennent précieuses et respectables. Si je n’ay point souhaité d’en être déchargé, je ne me suis point opposé à leur rupture. J’ay toujours senti en moy, si je ne me trompe, un fond de docilité et une certaine disposition toute prête à écouter la voix de celui qui a tout droit et toute autorité sur moy […]».
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