REF: 7312

L’évêque d’Orléans, Jarente de La Bruyère, s’oppose à une promotion.

Louis Sextius Jarente de La Bruyère (de) (Marseille, 1706/1788)
Evêque de Digne (1747) puis d'Orléans (1758), il s'occupe des travaux de reconstruction de la cathédrale d'Orléans ; c'était un homme très mondain, proche du duc de Choiseul. Nommé ministre de la feuille des bénéfices, il s'occupe des attributions des bénéfices ecclésiastiques de 1757 à 1771.
Type de document : lettre signée
Nb documents - pages - format : 1 - 2 - In-4
Lieu : Versailles
Date : 27/08/1758
Destinataire : Mondain, chanoine de l'Eglise d'Angers.
Etat : bon

Jarente de La Bruyère, en charge du ministère de la Feuille des bénéfices et des économats (administration des biens ecclésiastiques), refuse l'aide demandée par le chanoine de l'Eglise d'Angers, lui expliquant, à demi-mot, qu'en cette période de guerre, d'autres sont plus méritants. «Je ne puis entrer dans toutes ces considérations qui n'ont nulles liaisons avec le droit qui est dévolu au Roy aujourd'huy en vertu de la loi régale. Sa Majesté, pressée par les circonstances, a un nombre infini de sujets à récompenser, et qui ont pour eux, outre les vertus de leur état, les services de leurs parents qui sacrifient tous les jours leur fortune et leur vie, en s'exposant à perdre souvent l'une et l'autre. Je suis fâché de ne pouvoir vous accorder ce que vous désirez, et que le tems s'oppose à vous donner cette satisfaction [...]».

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Description

Jarente de La Bruyère, en charge du ministère de la Feuille des bénéfices et des économats (administration des biens ecclésiastiques), refuse l’aide demandée par le chanoine de l’Eglise d’Angers, lui expliquant, à demi-mot, qu’en cette période de guerre, d’autres sont plus méritants. «Je ne puis entrer dans toutes ces considérations qui n’ont nulles liaisons avec le droit qui est dévolu au Roy aujourd’huy en vertu de la loi régale. Sa Majesté, pressée par les circonstances, a un nombre infini de sujets à récompenser, et qui ont pour eux, outre les vertus de leur état, les services de leurs parents qui sacrifient tous les jours leur fortune et leur vie, en s’exposant à perdre souvent l’une et l’autre. Je suis fâché de ne pouvoir vous accorder ce que vous désirez, et que le tems s’oppose à vous donner cette satisfaction […]».

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