REF: 13900

Lettre du botaniste Antoine-Laurent de Jussieu, reclus à Venteuil et presque aveugle

Antoine Laurent de Jussieu (Lyon, 1748/1836)
Botaniste français, directeur du Muséum d'Histoire naturelle.
Type de document : lettre autographe signée
Nb documents - pages - format : 1 - 2 - In-4
Lieu : Venteuil (Marne)
Date : 19/01/1832
Destinataire : sa nièce Amélie de Boisneuf
Etat : Bavures d'encre rendant la lecture parfois difficile

Lettre d'Antoine-Laurent de Jussieu, écrite à la fin de sa vie ; devenu presque aveugle, il avait cessé ses activité au Muséum et s'était retiré dans sa propriété de Venteuil, dans la Marne. Il écrit à sa nièce Amélie de Boisneuf (fille de la soeur de sa seconde épouse, Thérèse-Adrienne de Boisneuf), et évoque sa vie paisible à la campagne.

Il la remercie de sa lettre et de penser à lui. "Vous n'oubliez point les absents, pauvres campagnards exilés dans leur manoir au milieu des frimas et des vents qui soufflent de divers côtés [...]. Nous profitons des beaux jours en parcourant notre enclos et visitant souvent notre orangerie qui est assez agréable et bien rangée par les soins de nous deux. Quand le temps est mauvais, on prend son parti au coin d'un bon feu. Le bois et les livres ne nous manquent pas. On trouve moyen de se préserver de l'ennui. Plus heureux que il y a deux ans, nous avons notre Amélie que nous voyons heureuse et contente [...]. Ces petites sont bien intéressantes, mais leur vie me rappelle d'autres souvenirs qu'on voudrait pouvoir éloigner et qui se représentent trop souvent [...]".

 

Adresse au dos, avec cachet postal.
400,00
26 personnes regardent ce produit en ce moment
En stock
Date de livraison estimée:
12 - 19 Déc, 2025
La Confiance Badge
Pour garantir la sécurité & de paiement sécurisé

Description

Lettre d’Antoine-Laurent de Jussieu, écrite à la fin de sa vie ; devenu presque aveugle, il avait cessé ses activité au Muséum et s’était retiré dans sa propriété de Venteuil, dans la Marne. Il écrit à sa nièce Amélie de Boisneuf (fille de la soeur de sa seconde épouse, Thérèse-Adrienne de Boisneuf), et évoque sa vie paisible à la campagne.

Il la remercie de sa lettre et de penser à lui. “Vous n’oubliez point les absents, pauvres campagnards exilés dans leur manoir au milieu des frimas et des vents qui soufflent de divers côtés […]. Nous profitons des beaux jours en parcourant notre enclos et visitant souvent notre orangerie qui est assez agréable et bien rangée par les soins de nous deux. Quand le temps est mauvais, on prend son parti au coin d’un bon feu. Le bois et les livres ne nous manquent pas. On trouve moyen de se préserver de l’ennui. Plus heureux que il y a deux ans, nous avons notre Amélie que nous voyons heureuse et contente […]. Ces petites sont bien intéressantes, mais leur vie me rappelle d’autres souvenirs qu’on voudrait pouvoir éloigner et qui se représentent trop souvent […]”.

 

Select the fields to be shown. Others will be hidden. Drag and drop to rearrange the order.
  • Image
  • SKU
  • Rating
  • Price
  • Stock
  • Description
  • Weight
  • Dimensions
  • Additional information
  • Add to cart
Click outside to hide the comparison bar
Compare