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REF: 12991

Lettre de Léon Cladel à Alphonse Daudet, à propos de L’Arlésienne et de Baudelaire

Léon Cladel (Montauban, 1835 /1892)
Romancier et nouvelliste français.
Type de document : lettre autographe signée
Nb documents - pages - format : 1 - 3 pp. - In-8
Lieu : Sans
Date : 7 mai 1885
Destinataire : Alphonse Daudet (1840-1897)
Etat : Bon, l'encre a bavé par endroits

Belle et amusante lettre de Léon Cladel à Alphonse Daudet, évoquant Baudelaire, et à propos de la reprise de L'Arlésienne, de Georges Bizet d'après le drame en trois actes éponyme de Daudet.

"Ne croyant guère à votre maladie ni aux angoisses qui devaient en résulter chez vous, - car depuis 6 mois, ignorant que vous souffrez, je lis dans les journaux : "Alphonse Daudet était hier chez Théodore de Banville, chez Madame Adam, aux courses, aux vernissages et patati et patata... - Je vous en voulais beaucoup, mais, depuis hier, je ne vous en veux plus. Ah ! La délicieuse soirée et quel grand poète que Bizet ! Si digne d'avoir musiqué cette musicale Arlésienne votre oeuvre ! [...]. Par amour de la Vérité, moi qui ne suit pas naturaliste. Eh bien ! Félicitez-vous mon cher Daudet, d'avoir vu sur la scène votre pays ; c'est la suprême récompense de l'artiste que je n'aurais moi, qu'après ma mort, mais je suis sûr que je l'aurai. Compagnon de Baudelaire, j'ai tout connu par son martyre, avant de connaître celui que nous réserve la vie [...]. Charles Baudelaire est le poète qui trône". Il évoque les personnages Balthazar et Frédéri "est tout votre portrait, alors que vous étiez jeune jusque dans la coupe de vos habits [...]".

L'Arlésienne de Bizet fut créée à Paris, au Théâtre du Vaudeville, le . Comme Les Pêcheurs de Perles, il s'agissait d'une commande de Léon Carvalho alors directeur dudit théâtre.

Encre brune sur feuillet double.
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Description

Belle et amusante lettre de Léon Cladel à Alphonse Daudet, évoquant Baudelaire, et à propos de la reprise de L’Arlésienne, de Georges Bizet d’après le drame en trois actes éponyme de Daudet.

“Ne croyant guère à votre maladie ni aux angoisses qui devaient en résulter chez vous, – car depuis 6 mois, ignorant que vous souffrez, je lis dans les journaux : “Alphonse Daudet était hier chez Théodore de Banville, chez Madame Adam, aux courses, aux vernissages et patati et patata… – Je vous en voulais beaucoup, mais, depuis hier, je ne vous en veux plus. Ah ! La délicieuse soirée et quel grand poète que Bizet ! Si digne d’avoir musiqué cette musicale Arlésienne votre oeuvre ! […]. Par amour de la Vérité, moi qui ne suit pas naturaliste. Eh bien ! Félicitez-vous mon cher Daudet, d’avoir vu sur la scène votre pays ; c’est la suprême récompense de l’artiste que je n’aurais moi, qu’après ma mort, mais je suis sûr que je l’aurai. Compagnon de Baudelaire, j’ai tout connu par son martyre, avant de connaître celui que nous réserve la vie […]. Charles Baudelaire est le poète qui trône”. Il évoque les personnages Balthazar et Frédéri “est tout votre portrait, alors que vous étiez jeune jusque dans la coupe de vos habits […]”.

L’Arlésienne de Bizet fut créée à Paris, au Théâtre du Vaudeville, le . Comme Les Pêcheurs de Perles, il s’agissait d’une commande de Léon Carvalho alors directeur dudit théâtre.

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