Lettre de Léon Bonnat à Lapierre, directeur du Nouvelliste de Rouen
Bonnat remercie son ami Lapierre de ses voeux puis ajoute : "Merci des informations. Je les connaissais déjà mais ne vous suis pas moins reconnaissant de votre télégramme. Maintenant, il ne vous reste à obtenir que la signature du Préfet et j'ai tout lieu de croire qu'elle vous sera favorable. Seulement... il est bien lent à la donner [...]". Il ajoute "Mille amitiés aux trois".
François-Charles-Ferdinand Lapierre (1828-1893), fut rédacteur de 1856 à 1859, puis directeur de 1859 à 1892, du Nouvelliste de Rouen. Il épousa Marie-Valérie Rivoire (1837-1920), fille de l'ancien directeur du même journal, en 1856, qui était elle-même la soeur de Léonie Brainne (1836-1883). Tous étaient de grands amis de Flaubert (c'est grâce à Léonie Brainne que Flaubert avait fait la connaissance de Bonnat).
La dernière formule : "Mille amitiés aux trois" pourrait s'adresser à ces femmes : Léonie Brainne, Valérie Lapierre et Alice Pasca, les "trois anges" de Flaubert.
Description
Bonnat remercie son ami Lapierre de ses voeux puis ajoute : “Merci des informations. Je les connaissais déjà mais ne vous suis pas moins reconnaissant de votre télégramme. Maintenant, il ne vous reste à obtenir que la signature du Préfet et j’ai tout lieu de croire qu’elle vous sera favorable. Seulement… il est bien lent à la donner […]”. Il ajoute “Mille amitiés aux trois”.
François-Charles-Ferdinand Lapierre (1828-1893), fut rédacteur de 1856 à 1859, puis directeur de 1859 à 1892, du Nouvelliste de Rouen. Il épousa Marie-Valérie Rivoire (1837-1920), fille de l’ancien directeur du même journal, en 1856, qui était elle-même la soeur de Léonie Brainne (1836-1883). Tous étaient de grands amis de Flaubert (c’est grâce à Léonie Brainne que Flaubert avait fait la connaissance de Bonnat).
La dernière formule : “Mille amitiés aux trois” pourrait s’adresser à ces femmes : Léonie Brainne, Valérie Lapierre et Alice Pasca, les “trois anges” de Flaubert.
