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REF: 12451

Lettre de l’égyptologue Auguste Mariette écrite de Boulaq

Auguste Mariette (Boulogne-sur-Mer, 1821/1881)
Egyptologue, fondateur du musée du Caire.
Type de document : lettre autographe signée
Nb documents - pages - format : 1 - 2 pp. 1/4 - In-8
Lieu : Boulaq [Égypte]
Date : 6 juillet 1868
Destinataire : Sans
Etat : Bon. Petite déchirure angulaire sans manque.

Lettre de l'égyptologue Auguste Mariette, adressée à un ami, avec qui il a séjourné en Egypte : "[...] pendant le temps trop court que nous avons passé ensemble sur le Nil". Il demande à ce dernier un service : il aimerait que son fils fasse sa scolarité à Ste Barbe (et par la suite deux autres de ses garçons : Félix et Alfred) et lui demandeson intervention. Un problème subsiste : "je suis à la lettre sans fortune, et sans espérance d'en avoir jamais" et demande qu'on lui fasse des conditions raisonnables "Je suis en effet forcé de vous demander qu'on ne me traite pas trop en bey égyptien". Il donne quelques nouvelles du pays. "L'Egypte est toujours un peu comme vous l'avez vue, sauf qu'on s'y débat encore de plus en plus avec une crise financière à laquelle tous les emprunts possibles ne mettront pas fin. Le vice-roi, comme vous le savez, est en voyage, et, naturellement, pendant ce temps, tout est arrêté [...].

Encre brune sur feuillet double de papier à petits carreaux.
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Description

Lettre de l’égyptologue Auguste Mariette, adressée à un ami, avec qui il a séjourné en Egypte : “[…] pendant le temps trop court que nous avons passé ensemble sur le Nil”. Il demande à ce dernier un service : il aimerait que son fils fasse sa scolarité à Ste Barbe (et par la suite deux autres de ses garçons : Félix et Alfred) et lui demandeson intervention. Un problème subsiste : “je suis à la lettre sans fortune, et sans espérance d’en avoir jamais” et demande qu’on lui fasse des conditions raisonnables “Je suis en effet forcé de vous demander qu’on ne me traite pas trop en bey égyptien”. Il donne quelques nouvelles du pays. “L’Egypte est toujours un peu comme vous l’avez vue, sauf qu’on s’y débat encore de plus en plus avec une crise financière à laquelle tous les emprunts possibles ne mettront pas fin. Le vice-roi, comme vous le savez, est en voyage, et, naturellement, pendant ce temps, tout est arrêté […].

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