REF: 7549

Léon Villevieille vend un tableau de Nohant.

Léon Villevieille (Paris, 1826/1863)
Peintre, il se lie d'amitié avec George et Maurice Sand, et peint des paysages des environs de Nohant. Ayant contracté une infection pulmonaire, il meurt à 37 ans.
Type de document : lettre autographe signée et pièce autographe signée
Nb documents - pages - format : 2 - 3 - In-8
Lieu : Bougival et sans lieu
Date : 1852 et sans date
Destinataire : Jules Alexandre Saturnin Claye (1806/1886), typographe et éditeur.
Etat : bon

Léon Villevieille dresse un reçu pour «les 100 f. qui complètent la somme dont vous m'étiez redevable pour le petit tableau - La montée de Nohant, l'hiver». Il donne des nouvelles de sa santé : «Je ne suis pas encore complètement remis. Je n'aurai mon atelier que dans quelques jours. J'irai vous voir et nous conviendrons d'un jour pour l'exhibition de mes études». Dans une seconde lettre, il l'informe qu'il lui expédie son tableau. «Vous me demandez ce que je deviens? Mieux portant au physique qu'au moral, santé de dix-mille livres de rente jobisme permanent. L'homme au bois me faisait faire trois courses pour un dessin de vingt f., trois courses pour le payer. A la dernière, il me rognait cent sous. Il me demandait des croquis et exigeait des vignettes quand je les lui livrais [...], j'ai passé par où il a voulu, je n'en ai plus entendu parler et je n'ai pas couru après lui. Voilà. Pour la question d'Orient, vous devez en savoir plus long que moi».

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Description

Léon Villevieille dresse un reçu pour «les 100 f. qui complètent la somme dont vous m’étiez redevable pour le petit tableau – La montée de Nohant, l’hiver». Il donne des nouvelles de sa santé : «Je ne suis pas encore complètement remis. Je n’aurai mon atelier que dans quelques jours. J’irai vous voir et nous conviendrons d’un jour pour l’exhibition de mes études». Dans une seconde lettre, il l’informe qu’il lui expédie son tableau. «Vous me demandez ce que je deviens? Mieux portant au physique qu’au moral, santé de dix-mille livres de rente jobisme permanent. L’homme au bois me faisait faire trois courses pour un dessin de vingt f., trois courses pour le payer. A la dernière, il me rognait cent sous. Il me demandait des croquis et exigeait des vignettes quand je les lui livrais […], j’ai passé par où il a voulu, je n’en ai plus entendu parler et je n’ai pas couru après lui. Voilà. Pour la question d’Orient, vous devez en savoir plus long que moi».

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