Le Sudatorium du Docteur D’Anvers
Curieux imprimé intitulé : "Instruction sur l'application du Sudatorium du Dr D'Anvers, appareil portatif, destiné à provoquer la sueur et à ranimer la chaleur vitale dans les premiers symptômes du Choléra, approuvé par la Commission centrale de salubrité".
Cette "sorte d'étuve sèche" fut présentée au Comité de Salubrité le 2 avril 1832, en pleine épidémie de Choléra et décrite de telle manière : "une lampe à esprit de vin à double courant d'air, surmontée d'un tuyau large articulé, et qui s'adapte à une planchette, qui, elle-même, est appliquée à un panier d'osier semi-cylindrique, que l'on place dans le lit du malade et qui soutient les draps". Le Comité de Salubrité fut convaincu par cette technique de lutte contre le Choléra et affirma "qu'il y aurait lieu à en munir des hôpitaux de Paris". Texte ratifié par le duc de Choiseul, Pelletier, Petit et Malleval.
Belle vignette d'illustration gravée sur cuivre en tête, représentant un homme couché sur un lit de camp, sous un dispositif ressemblant à une cage terminée par un tuyau.
Suite à des contrefaçons "ayant occasionné des accidents graves", tous les Sudatorium seront estampillés "L.D.".
Louis D'Anvers (docteur en médecine au 33 rue Croix des Petits-Champs) obtint le brevet d'importation et de perfectionnement pour son Sudatorium le 18 juin 1832.
Description
Curieux imprimé intitulé : “Instruction sur l’application du Sudatorium du Dr D’Anvers, appareil portatif, destiné à provoquer la sueur et à ranimer la chaleur vitale dans les premiers symptômes du Choléra, approuvé par la Commission centrale de salubrité“.
Cette “sorte d’étuve sèche” fut présentée au Comité de Salubrité le 2 avril 1832, en pleine épidémie de Choléra et décrite de telle manière : “une lampe à esprit de vin à double courant d’air, surmontée d’un tuyau large articulé, et qui s’adapte à une planchette, qui, elle-même, est appliquée à un panier d’osier semi-cylindrique, que l’on place dans le lit du malade et qui soutient les draps”. Le Comité de Salubrité fut convaincu par cette technique de lutte contre le Choléra et affirma “qu’il y aurait lieu à en munir des hôpitaux de Paris”. Texte ratifié par le duc de Choiseul, Pelletier, Petit et Malleval.
Belle vignette d’illustration gravée sur cuivre en tête, représentant un homme couché sur un lit de camp, sous un dispositif ressemblant à une cage terminée par un tuyau.
Suite à des contrefaçons “ayant occasionné des accidents graves”, tous les Sudatorium seront estampillés “L.D.”.
Louis D’Anvers (docteur en médecine au 33 rue Croix des Petits-Champs) obtint le brevet d’importation et de perfectionnement pour son Sudatorium le 18 juin 1832.
