Le préfet face à l’insurrection communaliste de Marseille.
Paul Cosnier vient tout juste d'être nommé préfet des Bouches-du-Rhône (27 février 1871) et doit faire face à l'insurrection communaliste qui vient de prendre le contrôle de Marseille. Il envoie son secrétaire auprès du ministre. «Les circonstances sont si exceptionnelles à Marseille que j'ai cru devoir vous envoyer monsieur Boyenval, mon secrétaire. Il vous expliquera ce que j'ai fait et la manière dont je comprends la mission que vous avez bien voulu me confier. J'ose espérer qu'il me reviendra avec des paroles d'approbation [...]». (Mais huit jours plus tard, la préfecture est envahie et, sous menace de mort, Cosnier résigne ses fonctions. Très marqué par ces événements, il se suicide quelques mois plus tard, le 5 août).
Description
Paul Cosnier vient tout juste d’être nommé préfet des Bouches-du-Rhône (27 février 1871) et doit faire face à l’insurrection communaliste qui vient de prendre le contrôle de Marseille. Il envoie son secrétaire auprès du ministre. «Les circonstances sont si exceptionnelles à Marseille que j’ai cru devoir vous envoyer monsieur Boyenval, mon secrétaire. Il vous expliquera ce que j’ai fait et la manière dont je comprends la mission que vous avez bien voulu me confier. J’ose espérer qu’il me reviendra avec des paroles d’approbation […]». (Mais huit jours plus tard, la préfecture est envahie et, sous menace de mort, Cosnier résigne ses fonctions. Très marqué par ces événements, il se suicide quelques mois plus tard, le 5 août).
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