Le maréchal du Muy se félicite de la répression de “La guerre des farines”, à Reims, en 1775
Lettre du maréchal Du Muy, rédigée quelques mois avant sa mort, adressée à la marquise de Castries. Il félicite chaudement le marquis d'Ambly, pour avoir réprimé les émeutes de 1775, à Reims, qui eurent lieu en réactions aux prix des céréales.
"Je savais, Madame, que Mr. le M[arquis] d'Ambly avoit obtenu le commandement des troupes dans la ville de Reims, et si je n'ai pas répondu aux lettres qu'il m'a écrittes précédamment, c'est parce que les émeutes qui y avoient donné lieu, n'ont point eu de suites dans le tems. Je ne puis au surplus que loüer le zèle qui l'a porté à se rendre dans cette ville, dès qu'il a sçu qu'il s'y préparoit quelque mouvement [...]". Il fait suivre à sa correspondante un courrier à remettre à d'Ambly, émanant du Prince de Condé.
Le marquis Claude Jean Antoine d'Ambly (1720-1798) fut maréchal des camps des armées du Roi, Capitaine de la Ville et faubourgs de Reims, puis député du bailliage de Reims.
Description
Lettre du maréchal Du Muy, rédigée quelques mois avant sa mort, adressée à la marquise de Castries. Il félicite chaudement le marquis d’Ambly, pour avoir réprimé les émeutes de 1775, à Reims, qui eurent lieu en réactions aux prix des céréales.
“Je savais, Madame, que Mr. le M[arquis] d’Ambly avoit obtenu le commandement des troupes dans la ville de Reims, et si je n’ai pas répondu aux lettres qu’il m’a écrittes précédamment, c’est parce que les émeutes qui y avoient donné lieu, n’ont point eu de suites dans le tems. Je ne puis au surplus que loüer le zèle qui l’a porté à se rendre dans cette ville, dès qu’il a sçu qu’il s’y préparoit quelque mouvement […]”. Il fait suivre à sa correspondante un courrier à remettre à d’Ambly, émanant du Prince de Condé.
Le marquis Claude Jean Antoine d’Ambly (1720-1798) fut maréchal des camps des armées du Roi, Capitaine de la Ville et faubourgs de Reims, puis député du bailliage de Reims.










