REF: 7371

Le duc de Nivernais attend un tableau du comte d’Angiviller.

Louis Jules Mancini Mazarini, duc de Nivernais (Paris, 1716/1798)
Homme de lettres et diplomate, ambassadeur à Rome, Berlin et Londres, membre de l'Académie française à 27 ans ; il fut le dernier duc de Nevers.
Type de document : lettre autographe signée
Nb documents - pages - format : 1 - 1 - In-4
Lieu : Paris
Date : 26/08/1782
Destinataire : Charles Claude Flahaut de La Billarderie, comte d'Angiviller (1730/1810), homme d'Etat et collectionneur.
Etat : un coin réparé

Le comte d'Angiviller, directeur général des Bâtiments, Arts, Jardins et Manufactures de France, et grand amateur d'art, avait entrepris une vaste politique d'acquisition pour le roi des plus grands tableaux européens apparus sur le marché à cette époque. Il était devenu un personnage incontournable du marché de l'art. Le duc de Nivernais s'adresse à lui. «C'est avec bien du plaisir et de l'empressement que j'ay l'honneur de vous renouveler ma sincère reconnoissance. Lorsque vous aurés examiné et déterminé la forme du tableau, je vous seray infiniment obligé d'avoir la bonté de m'en informer afin que je puisse m'arranger pour le placer convenablement. Ce seroit une bonne fortune pour moy si cette mesure pouvoit cadrer à peu près avec l'emplacement dont j'ay eu l'honneur de vous remettre hier la note [...]».

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Description

Le comte d’Angiviller, directeur général des Bâtiments, Arts, Jardins et Manufactures de France, et grand amateur d’art, avait entrepris une vaste politique d’acquisition pour le roi des plus grands tableaux européens apparus sur le marché à cette époque. Il était devenu un personnage incontournable du marché de l’art. Le duc de Nivernais s’adresse à lui. «C’est avec bien du plaisir et de l’empressement que j’ay l’honneur de vous renouveler ma sincère reconnoissance. Lorsque vous aurés examiné et déterminé la forme du tableau, je vous seray infiniment obligé d’avoir la bonté de m’en informer afin que je puisse m’arranger pour le placer convenablement. Ce seroit une bonne fortune pour moy si cette mesure pouvoit cadrer à peu près avec l’emplacement dont j’ay eu l’honneur de vous remettre hier la note […]».

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