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REF: 10323

Le dernier évêque de Mâcon pleure la mort du Dauphin.

Gabriel François Moreau (Paris, 1721/1802)
Evêque de Vence (1759-1763) puis dernier évêque de Mâcon (1763-1801).
Type de document : lettre autographe signée
Nb documents - pages - format : 1 - 1 p ½ - In-4
Lieu : Aix
Date : 10/02/1766
Destinataire : Sans
Etat : bon

Belle lettre de l'évêque de Mâcon écrite après la mort du Dauphin Louis, fils de Louis XV et Marie Leszczynska, décédé le 20 décembre 1765. Il se trouve en Provence où il a rejoint son ancien évêché de Vence où des réparations l'attendaient. "Je ne sçaurois trop tôt me conformer aux vues de Madame la Dauphine, princesse au dessus de tout éloge, si digne de notre admiration, et j'ose dire du plus tendre intérêt, mais en vous envoyant, Monsieur, les exemplaires des deux mandements que j'ai publiés à l'occasion de la mort de l'Auguste Prince que nous pleurons, j'aurai sans doute à regretter de n'avoir que faiblement exprimé tous les sentiments dont mon coeur est pénétré [...]. Notre perte est énorme et il n'est point de bon français qui n'en soit véritablement affecté. La douleur de la nation ne peut qu'augmenter encore les trop justes regrets de notre auguste dauphine [...]. Je joins aussi un exemplaire de l'oraison funèbre qui a été prononcée dans ma cathédrale par l'un de mes vicaires généraux. Puissent ces témoignages de notre affliction convaincre la princesse de la part que nous avons pris au triste événement qui fait couler ses larmes [...]".

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Description

Belle lettre de l’évêque de Mâcon écrite après la mort du Dauphin Louis, fils de Louis XV et Marie Leszczynska, décédé le 20 décembre 1765. Il se trouve en Provence où il a rejoint son ancien évêché de Vence où des réparations l’attendaient. “Je ne sçaurois trop tôt me conformer aux vues de Madame la Dauphine, princesse au dessus de tout éloge, si digne de notre admiration, et j’ose dire du plus tendre intérêt, mais en vous envoyant, Monsieur, les exemplaires des deux mandements que j’ai publiés à l’occasion de la mort de l’Auguste Prince que nous pleurons, j’aurai sans doute à regretter de n’avoir que faiblement exprimé tous les sentiments dont mon coeur est pénétré […]. Notre perte est énorme et il n’est point de bon français qui n’en soit véritablement affecté. La douleur de la nation ne peut qu’augmenter encore les trop justes regrets de notre auguste dauphine […]. Je joins aussi un exemplaire de l’oraison funèbre qui a été prononcée dans ma cathédrale par l’un de mes vicaires généraux. Puissent ces témoignages de notre affliction convaincre la princesse de la part que nous avons pris au triste événement qui fait couler ses larmes […]”.

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