REF: 7075

Le député de Bernay Le Danois présente sa candidature à Sieyès.

André Basile Le Danois de La Soisière (Bernay, 1750/1827)
Député de l'Eure au Conseil des Anciens et au Corps législatif.
Type de document : lettre autographe signée
Nb documents - pages - format : 1 - 3 - In-4
Lieu : Paris
Date : 05/01/1800
Destinataire : Emmanuel Sieyès (1748/1836), personnage clé de la Révolution, président du Sénat-conservateur.
Etat : bon

Le Danois de La Soisière, ancien législateur et membre du Conseil des Anciens, présente sa candidature pour le Tribunal de cassation. A cette fin, il retrace les principaux jalons de sa carrière : lieutenant général civil, criminel et de police au Bailliage d'Orbec et de Bernay (de 1777 à 1790), représentant du peuple au Corps législatif puis au Conseil des Anciens. Il rappelle aussi sa fidélité aux idées nouvelles. «La Révolution m'a fait beaucoup perdre, j'ai perdu par la liquidation des offices que j'avais, les trois quarts de leur valeur, et leur valeur était considérable pour moi ; avant la Révolution, je jugeais philosophiquement les distinctions nobiliaires, on m'offrit vers la fin de 1784 des lettres de noblesse, je les ai refusées. De coeur, d'esprit et de fortune, j'ai besoin d'être placé. Je prends, citoyen-président, la liberté de vous l'exprimer. J'ai eu l'honneur de vous voir en 1791, d'avoir avec vous, chez vous, une conférence sur un objet intéressant de législation, vous vous déterminiez à l'adopter, en me répétant "les loix doivent être faites pour le bonheur des hommes" ; je ne l'ai jamais oublié. Vous me rendriez heureux si j'obtenais votre intérêt. L'amour constant de la République, quelqu'expériences des affaires, des intentions pures, et du zèle, voilà les auspices sous lesquels j'ose le désirer [...]».

Datée du 15 nivôse an 8.
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Description

Le Danois de La Soisière, ancien législateur et membre du Conseil des Anciens, présente sa candidature pour le Tribunal de cassation. A cette fin, il retrace les principaux jalons de sa carrière : lieutenant général civil, criminel et de police au Bailliage d’Orbec et de Bernay (de 1777 à 1790), représentant du peuple au Corps législatif puis au Conseil des Anciens. Il rappelle aussi sa fidélité aux idées nouvelles. «La Révolution m’a fait beaucoup perdre, j’ai perdu par la liquidation des offices que j’avais, les trois quarts de leur valeur, et leur valeur était considérable pour moi ; avant la Révolution, je jugeais philosophiquement les distinctions nobiliaires, on m’offrit vers la fin de 1784 des lettres de noblesse, je les ai refusées. De coeur, d’esprit et de fortune, j’ai besoin d’être placé. Je prends, citoyen-président, la liberté de vous l’exprimer. J’ai eu l’honneur de vous voir en 1791, d’avoir avec vous, chez vous, une conférence sur un objet intéressant de législation, vous vous déterminiez à l’adopter, en me répétant “les loix doivent être faites pour le bonheur des hommes” ; je ne l’ai jamais oublié. Vous me rendriez heureux si j’obtenais votre intérêt. L’amour constant de la République, quelqu’expériences des affaires, des intentions pures, et du zèle, voilà les auspices sous lesquels j’ose le désirer […]».

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