Le calculateur prodige Henri Mondeux reconnu pour ses capacités extraordinaires
Les capacités extraordinaires du calculateur prodige Henri Mondeux (Neuvy-le-Roi 1826/1862) furent démontrées dès 1840, date à laquelle une commission de l'Académie des sciences, formée par Arago, Sturm, Liouville et Cauchy, l'entendit et reconnut ses talents hors normes dans le domaine du calcul.
Le présent document, dressé par des chefs d'institutions, témoigne également de ce phénomène. Ainsi, Jules Pierrot-Deseilligny (1792/1845), proviseur du collège royal Louis le Grand. "Le jeune Henri Mondeux a été entendu par nos professeurs de mathématiques & nos plus forts élèves de spéciales & d'élémentaires. Ils ont été frappés de la puissance d'intelligence & de mémoire avec laquelle il calcule & résout des problèmes difficiles. Ils l'ont comparé et préféré à Mangiamele, en ce qu'il semble avoir plus que lui la conscience de ce qu'il fait & qu'il rend un compte plus exact & plus naïf des procédés qu'il emploie". Un long témoignage de Jean Massin (1765/1849) "doyen des chefs d'institution" est plein d'enthousiasme. "Je suis heureux que mon institution ait été la première à Paris qui ait accueilli le jeune Henri Mondeux, et qui l'ait proposé à l'admiration de la jeunesse des collèges, émerveillée d'une si rare intelligence. La séance que M. Jacoby a bien voulu nous accorder, était d'autant plus intéressantes pour nos élèves et leurs répétiteurs, comme pour les professeurs du Collège royal Charlemagne qu'il y a trois ans ils avaient eu le plaisir d'interroger le jeune sicilien Vito Mangiamello [...]. La plupart des questions adressées à Vito ont été posées à son rival, qui a toujours eu sur lui une incontestable supériorité. Le plus grand bonheur du jeune Mondeux, c'est d'avoir trouvé un bienfaiteur digne de la haute mission que le ciel semble lui avoir réservée [...]". Le document, monté un feuillet plus grand, et écrit sur 2 pages, est incomplet : un troisième témoignage s'interrompt.
Rare document.
Description
Les capacités extraordinaires du calculateur prodige Henri Mondeux (Neuvy-le-Roi 1826/1862) furent démontrées dès 1840, date à laquelle une commission de l’Académie des sciences, formée par Arago, Sturm, Liouville et Cauchy, l’entendit et reconnut ses talents hors normes dans le domaine du calcul.
Le présent document, dressé par des chefs d’institutions, témoigne également de ce phénomène. Ainsi, Jules Pierrot-Deseilligny (1792/1845), proviseur du collège royal Louis le Grand. “Le jeune Henri Mondeux a été entendu par nos professeurs de mathématiques & nos plus forts élèves de spéciales & d’élémentaires. Ils ont été frappés de la puissance d’intelligence & de mémoire avec laquelle il calcule & résout des problèmes difficiles. Ils l’ont comparé et préféré à Mangiamele, en ce qu’il semble avoir plus que lui la conscience de ce qu’il fait & qu’il rend un compte plus exact & plus naïf des procédés qu’il emploie”. Un long témoignage de Jean Massin (1765/1849) “doyen des chefs d’institution” est plein d’enthousiasme. “Je suis heureux que mon institution ait été la première à Paris qui ait accueilli le jeune Henri Mondeux, et qui l’ait proposé à l’admiration de la jeunesse des collèges, émerveillée d’une si rare intelligence. La séance que M. Jacoby a bien voulu nous accorder, était d’autant plus intéressantes pour nos élèves et leurs répétiteurs, comme pour les professeurs du Collège royal Charlemagne qu’il y a trois ans ils avaient eu le plaisir d’interroger le jeune sicilien Vito Mangiamello […]. La plupart des questions adressées à Vito ont été posées à son rival, qui a toujours eu sur lui une incontestable supériorité. Le plus grand bonheur du jeune Mondeux, c’est d’avoir trouvé un bienfaiteur digne de la haute mission que le ciel semble lui avoir réservée […]”. Le document, monté un feuillet plus grand, et écrit sur 2 pages, est incomplet : un troisième témoignage s’interrompt.
Rare document.
