REF: 12963

Lamartine, alors à Florence, défend âprement ses terres

Alphonse de Lamartine (Mâcon, 1790/1869)
Poète et homme politique français.
Type de document : lettre autographe signée
Nb documents - pages - format : 1 - 2 pp. - In-4
Lieu : Florence, Italie
Date : 12 septembre 1827
Destinataire : Pierre-Théodore Morelet (1776-1842), ancien maire de Dijon
Etat : Petites taches du temps

Belle et intéressante lettre de Lamartine, écrite de Florence, le 12 septembre 1827, à propos d'un litige concernant une propriété. "Si ce coin de terre vaut 15 francs pour moi qui le possède de tout temps, que vaut-il pour vous qui y mettez assez de prix pour me la disputer par un procès ? C'est un devoir pour moi de conserver ce que j'ai, ce que j'ai donné en ferme à tous mes fermiers, ce que me parents m'ont laissé. Je ne regarde pas les valeurs mais les principes [...]. Soyez sur que vous êtes trompés par vos gens dans cette affaire. [...] Il n'y a pas possibilité d'en douter pour un homme qui connait les lieux. La lisière est marquée par des troncs anciens ; et on fait assez que les terres ne gagnent pas sur les bois. Je ne reculerai donc certainement pas [...] je suis au contraire disposé à la pousser le plus vigoureusement possible quelque ennui qui m'en coûte [...]". Conciliant de caractère, il consent à nommer des arbitres et enjoint son correspondant à faire de même.

Pierre-Théodore Morelet était grand propriétaire terrien, négociant et ancien maire de Dijon.

Encre brune sur feuillet double de papier vergé "Al Masso". Adresse au verso du second feuillet avec cachet de cire rouge en parti conservé et nombreuses marques postales.
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Description

Belle et intéressante lettre de Lamartine, écrite de Florence, le 12 septembre 1827, à propos d’un litige concernant une propriété. “Si ce coin de terre vaut 15 francs pour moi qui le possède de tout temps, que vaut-il pour vous qui y mettez assez de prix pour me la disputer par un procès ? C’est un devoir pour moi de conserver ce que j’ai, ce que j’ai donné en ferme à tous mes fermiers, ce que me parents m’ont laissé. Je ne regarde pas les valeurs mais les principes […]. Soyez sur que vous êtes trompés par vos gens dans cette affaire. […] Il n’y a pas possibilité d’en douter pour un homme qui connait les lieux. La lisière est marquée par des troncs anciens ; et on fait assez que les terres ne gagnent pas sur les bois. Je ne reculerai donc certainement pas […] je suis au contraire disposé à la pousser le plus vigoureusement possible quelque ennui qui m’en coûte […]”. Conciliant de caractère, il consent à nommer des arbitres et enjoint son correspondant à faire de même.

Pierre-Théodore Morelet était grand propriétaire terrien, négociant et ancien maire de Dijon.

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