L’abbé François Sanguin de Livry, à Rome, donne des nouvelles de la reine de pologne Marie-Casimire
Intéressante lettre de l'abbé François Sanguin de Livry (1680-1729), alors ambassadeur de France à Rome.
Il donne des nouvelles de la reine de Pologne, Marie-Casimire. "Elle nous a fait grand peur, je vous l'assure, pendant quelques jours ; des vapeurs continuelles depuis huict mois mais négligées l'avoient réduit à un point que tout étoit à craindre, insomnies, palpitations de coeur presque continuelle avec une fièvre assez forte étoient les principaux accidens de sa maladie". Mais un médecin français étant venu par hasard, son état s'est fortement amélioré en 3 jours. "Voicy 7 jours qu'elle est sans ces terribles battemens de coeur sans presque d'agitation au poulx, et qu'elle dort tranquillement […]. Véritablement elle a un excellent tempérament sur lequel les années n'ont encor point exercé leur dur empire, la fille du Cardinal d'Arquien (comme j'ay quelque fois pris la liberté de luy dire) ne doit être censée dans la vieillesse qu'après le siècle révolu : prenés votre modèle sur la Reine […]".
Description
Intéressante lettre de l’abbé François Sanguin de Livry (1680-1729), alors ambassadeur de France à Rome.
Il donne des nouvelles de la reine de Pologne, Marie-Casimire. “Elle nous a fait grand peur, je vous l’assure, pendant quelques jours ; des vapeurs continuelles depuis huict mois mais négligées l’avoient réduit à un point que tout étoit à craindre, insomnies, palpitations de coeur presque continuelle avec une fièvre assez forte étoient les principaux accidens de sa maladie”. Mais un médecin français étant venu par hasard, son état s’est fortement amélioré en 3 jours. “Voicy 7 jours qu’elle est sans ces terribles battemens de coeur sans presque d’agitation au poulx, et qu’elle dort tranquillement […]. Véritablement elle a un excellent tempérament sur lequel les années n’ont encor point exercé leur dur empire, la fille du Cardinal d’Arquien (comme j’ay quelque fois pris la liberté de luy dire) ne doit être censée dans la vieillesse qu’après le siècle révolu : prenés votre modèle sur la Reine […]”.
