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REF: 7332

Joseph Roumanille et les fêtes latines de Forcalquier et Gap.

Joseph Roumanille (Saint-Rémy-de-Provence, 1818/1891)
Poète provençal, félibre, fondateur du mouvement félibréen.
Type de document : lettre autographe signée
Nb documents - pages - format : 1 - 2 pp. 1/2 - In-8
Lieu : Avignon
Date : 05/07/1882
Destinataire : [Victor Lieutaud (Apt 1844/1926), félibre].
Etat : première page légèrement poussiéreuse, petite fente.

Belle et truculente lettre de Joseph Roumanille évoquant les fêtes latines de Gap et Forcalquier de mai 1882. «N'allez point me croire mort : je suis toujours vivant, bon vivant, clopin clopinant, et quoique je vous écrive de moins en moins, je vous aime de plus en plus, et vous admire idem [...]». Il demande à Lieutaud des nouvelles de la «lugubre plaisanterie qui a mis les menottes, ou c'est tout comme, à notre bien aimé et bien aimant Roubaud. [...] Quelle atroce vilénie!... et comme elle est digne des chenapans qui polluent notre pauvre France! Où en est cette monstruosité sinistre? [...]. Miséricorde de Dieu! quand viendras-tu nous sauver? Devons nous mourir asphyxiés par toutes ces puanteurs?». Il évoque ensuite les festivités félibréennes de Gap et Forcalquier. «Quoi qu'il en soit, notre mois de mai félibren nous a promis omnia fauta, quelles fêtes charmantes! J'ai eu pour mon partage les Alpes, tant les basses que les hautes. Mistral a eu pour le sien Albi et les Albigeois, et l'Aquitaine! Nous en sommes nous donné! brinde! discours! chants! pros, vers! quel feu d'artifice, quel bouquet! et quels bouquets de fleurs de rhétorique! Forcalquier et Gap en sont embaumés encore. Ah! si le roi venait! Ah! quand il viendra!... [...]».

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Description

Belle et truculente lettre de Joseph Roumanille évoquant les fêtes latines de Gap et Forcalquier de mai 1882. «N’allez point me croire mort : je suis toujours vivant, bon vivant, clopin clopinant, et quoique je vous écrive de moins en moins, je vous aime de plus en plus, et vous admire idem […]». Il demande à Lieutaud des nouvelles de la «lugubre plaisanterie qui a mis les menottes, ou c’est tout comme, à notre bien aimé et bien aimant Roubaud. […] Quelle atroce vilénie!… et comme elle est digne des chenapans qui polluent notre pauvre France! Où en est cette monstruosité sinistre? […]. Miséricorde de Dieu! quand viendras-tu nous sauver? Devons nous mourir asphyxiés par toutes ces puanteurs?». Il évoque ensuite les festivités félibréennes de Gap et Forcalquier. «Quoi qu’il en soit, notre mois de mai félibren nous a promis omnia fauta, quelles fêtes charmantes! J’ai eu pour mon partage les Alpes, tant les basses que les hautes. Mistral a eu pour le sien Albi et les Albigeois, et l’Aquitaine! Nous en sommes nous donné! brinde! discours! chants! pros, vers! quel feu d’artifice, quel bouquet! et quels bouquets de fleurs de rhétorique! Forcalquier et Gap en sont embaumés encore. Ah! si le roi venait! Ah! quand il viendra!… […]».

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