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Jolie lettre de Musidora illustrée d’un autoportrait
Belle lettre sur un projet de film qui ne vit jamais le jour.
"Je viens ce vendredi Saint de terminer notre film que je tiens à vous lire, dès que vous serez de retour. J'aimerais votre jugement et votre appréciation - avant toute autre opinion.
J'ai oeuvré devant les pruniers en fleurs qui m'encensaient de leurs bouquets. C'est de bon augure. Je me souviens de votre exquise façon de me recevoir, et d'une simplicité que j'apprécie et qui me touche. Vous entendre dire des vers, d'une si jolie façon qui fait honneur à la langue française, et que devraient bien suivre tant de comédiens et "diennes" qui oublient trop souvent que les pieds n'ont pas d'apostrophes et que le précieux alexandrin chante avec douze mesures [...]". Elle signe et agrémente sa lettre d'un charment autoportrait à l'encre et crayons de couleurs, avec un petit bouquet.
Description
Belle lettre sur un projet de film qui ne vit jamais le jour.
”Je viens ce vendredi Saint de terminer notre film que je tiens à vous lire, dès que vous serez de retour. J’aimerais votre jugement et votre appréciation – avant toute autre opinion.
J’ai oeuvré devant les pruniers en fleurs qui m’encensaient de leurs bouquets. C’est de bon augure. Je me souviens de votre exquise façon de me recevoir, et d’une simplicité que j’apprécie et qui me touche. Vous entendre dire des vers, d’une si jolie façon qui fait honneur à la langue française, et que devraient bien suivre tant de comédiens et “diennes” qui oublient trop souvent que les pieds n’ont pas d’apostrophes et que le précieux alexandrin chante avec douze mesures […]”. Elle signe et agrémente sa lettre d’un charment autoportrait à l’encre et crayons de couleurs, avec un petit bouquet.
