- Vous ne pouvez pas ajouter un autre « Le Vicomte de La Rouchefoucauld et l'Académie Royale de Musique. » à votre panier. Voir le panier
out
Jacques Liouville embarque pour la seconde expédition polaire du Pourquoi Pas ?
Jacques Liouville, naturaliste, explorateur et océanographe, écrit un courrier à sa mère, le sculpteur Marie Waldeck-Rousseau née Durvis (
Parti avec la deuxième expédition polaire du Pourquoi Pas ? (1908-1910) aux côtés de son oncle, le célèbre Jean-Baptiste Charcot, il se trouve alors à Madère au moment du départ pour Rio de Janeiro. "Tout va mieux ici. La seule condition - et chacun l'observe - est de ne rien dire de sincère sauf pour le service. A ce prix, ridicule d'ailleurs, l'on vit en paix et l'on rend en feinte admiration ce que l'on eut été heureux de donner en réelle estime". Il est sur le point de faire escale à Rio de Janeiro. "Pas de malades graves. Moi très bien. Natation et vin de Madère. Réceptions d'amis très touchantes". Il a reçu un don de 60 tonnes de charbon et prie sa mère de transmettre ses nouvelles à de nombreux amis ainsi qu'à l'abbé Mugnier, le comte Gabriel de La Rochefoucauld, Gaston Menier, le professeur Delage, etc, ne pouvant le faire lui même, à cause des "difficultés créées jusqu'ici par les réparations de la tempête". Il ajoute les adresses correspondantes. "Je n'ai pas reçu les cartes postales attendues ici. Pas plus d'ailleurs que les gants de boxe ou autres paquets. A Rio, j'espère trouver tout cela, je t'enverrai alors ce que je pourrai. Explique aux gens que si je devais me souvenir, sans omissions, de chacun, je devrais écrire toute la nuit, renoncer à dormir et ne jamais quitter le bord, où poar ailleurs je ne chôme pas".
On joint une carte "Les Membres de l'État major de l'Expédition française antarctique". Déchirures sans manque.
Description
Jacques Liouville, naturaliste, explorateur et océanographe, écrit un courrier à sa mère, le sculpteur Marie Waldeck-Rousseau née Durvis (
Parti avec la deuxième expédition polaire du Pourquoi Pas ? (1908-1910) aux côtés de son oncle, le célèbre Jean-Baptiste Charcot, il se trouve alors à Madère au moment du départ pour Rio de Janeiro. “Tout va mieux ici. La seule condition – et chacun l’observe – est de ne rien dire de sincère sauf pour le service. A ce prix, ridicule d’ailleurs, l’on vit en paix et l’on rend en feinte admiration ce que l’on eut été heureux de donner en réelle estime”. Il est sur le point de faire escale à Rio de Janeiro. “Pas de malades graves. Moi très bien. Natation et vin de Madère. Réceptions d’amis très touchantes”. Il a reçu un don de 60 tonnes de charbon et prie sa mère de transmettre ses nouvelles à de nombreux amis ainsi qu’à l’abbé Mugnier, le comte Gabriel de La Rochefoucauld, Gaston Menier, le professeur Delage, etc, ne pouvant le faire lui même, à cause des “difficultés créées jusqu’ici par les réparations de la tempête”. Il ajoute les adresses correspondantes. “Je n’ai pas reçu les cartes postales attendues ici. Pas plus d’ailleurs que les gants de boxe ou autres paquets. A Rio, j’espère trouver tout cela, je t’enverrai alors ce que je pourrai. Explique aux gens que si je devais me souvenir, sans omissions, de chacun, je devrais écrire toute la nuit, renoncer à dormir et ne jamais quitter le bord, où poar ailleurs je ne chôme pas”.
On joint une carte “Les Membres de l’État major de l’Expédition française antarctique”. Déchirures sans manque.
