REF: 10508

Ironique lettre de Pierre-Yves Trémois sur les académiciens.

Pierre-Yves Trémois (Paris, 1921/0)
Peintre, graveur et sculpteur, membre de l'Académie des Beaux-arts.
Type de document : lettre autographe signée
Nb documents - pages - format : 1 - 1 p ½ - In-4
Lieu : Paris
Date : 28/06/1987
Destinataire : Philippe Bouvard (né en 1929), journaliste et animateur.
Etat : pliures

Amusante lettre, pleine d'ironie adressée "A Sa Majesté le Roi du Sommeil Philippe Bouvard 1er". "Votre très fidèle et dévoué Peintre Graveur Trémois se permet de vous dire son admiration pour votre apologie du sommeil. Si les lits sont faits principalement pour dormir, le comble du chic n'est-il pas de s'endormir dans une fauteuil qui vous offre l'éternité pour cela. Aussi je rêvais - en vous ayant lu - que vous étiez parmi nous - Académicien ronflant sous Coupole. En la majesté du lieu, cette abdication de soi-même, vautré en ce siège inconfortable revêtu de cet habit plein de raideur, l'épée au côté vous blessant la panse - cette contrainte dans l'abandon aux délices du sommeil est un rappel aux sciences molles de René Thom et aux phantasmes mous de Dali. Excusez ces évocations aux ronflettes académiques [...]".

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Description

Amusante lettre, pleine d’ironie adressée “A Sa Majesté le Roi du Sommeil Philippe Bouvard 1er”. “Votre très fidèle et dévoué Peintre Graveur Trémois se permet de vous dire son admiration pour votre apologie du sommeil. Si les lits sont faits principalement pour dormir, le comble du chic n’est-il pas de s’endormir dans une fauteuil qui vous offre l’éternité pour cela. Aussi je rêvais – en vous ayant lu – que vous étiez parmi nous – Académicien ronflant sous Coupole. En la majesté du lieu, cette abdication de soi-même, vautré en ce siège inconfortable revêtu de cet habit plein de raideur, l’épée au côté vous blessant la panse – cette contrainte dans l’abandon aux délices du sommeil est un rappel aux sciences molles de René Thom et aux phantasmes mous de Dali. Excusez ces évocations aux ronflettes académiques […]”.

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