Intéressantes réflexions de Trudaine sur l’éducation politique des peuples
Intéressant manuscrit autographe de Daniel-Charles Trudaine, relatif aux bienfaits de la participation des civils dans les réflexions et les idées administratives. Beau texte rédigé dans la partie droite de chaque page. Ratures et corrections.
Réflexions sur l’éducation politique des peuples. Trudaine estime nécessaire de tenir le public informé des questions les plus importantes : « je sais qu’un particulier éloigné par état de l’administration des affaires publiques ne peut se flatter d’influer sur le gouvernement […] » et de susciter des discussions desquelles « nait toujours la vérité ». Il faut néanmoins être prudent, car ceux qui n’ont pas participé à l’administration des affaires publiques sont portés à nourrir leurs esprits « de châteaux en Espagne et je ne crois pas qu’il puisse y en avoir plus fait pour satisfaire que le projet de rendre les autres hommes heureux par un gouvernement équitable et bien réglé […] ».
Il ajoute « Les reflexions que je me propose de rassembler ici ne sont pas de moi pour la plupart. Les principes que je me suis approprié dans cette matiere sont le fruit de conversations suivies avec un homme par les mains duquel ont passé plusieurs matières d’administration, qui a consacré tous les momens de sa vie aux affaires publiques et dont les loisirs étoient employés à réfléchir aux abus et aux moyens de les corriger […] ».
Description
Intéressant manuscrit autographe de Daniel-Charles Trudaine, relatif aux bienfaits de la participation des civils dans les réflexions et les idées administratives. Beau texte rédigé dans la partie droite de chaque page. Ratures et corrections.
Réflexions sur l’éducation politique des peuples. Trudaine estime nécessaire de tenir le public informé des questions les plus importantes : « je sais qu’un particulier éloigné par état de l’administration des affaires publiques ne peut se flatter d’influer sur le gouvernement […] » et de susciter des discussions desquelles « nait toujours la vérité ». Il faut néanmoins être prudent, car ceux qui n’ont pas participé à l’administration des affaires publiques sont portés à nourrir leurs esprits « de châteaux en Espagne et je ne crois pas qu’il puisse y en avoir plus fait pour satisfaire que le projet de rendre les autres hommes heureux par un gouvernement équitable et bien réglé […] ».
Il ajoute « Les reflexions que je me propose de rassembler ici ne sont pas de moi pour la plupart. Les principes que je me suis approprié dans cette matiere sont le fruit de conversations suivies avec un homme par les mains duquel ont passé plusieurs matières d’administration, qui a consacré tous les momens de sa vie aux affaires publiques et dont les loisirs étoient employés à réfléchir aux abus et aux moyens de les corriger […] ».
