Sold
out
REF: 12877

Importante lettre de Baudelaire : l’opium et la Belgique déshabillée

Charles Baudelaire (Paris, 1821/1867)
Poète français.
Type de document : lettre autographe signée
Nb documents - pages - format : 1 - 1 p. - In-8
Lieu : [Bruxelles]
Date : 30 décembre 1865
Destinataire : Julien Lemer (1815-1893), littérateur, journaliste et directeur de la Librairie centrale
Etat : Quelques rares et pâles piqûres. Trace de trombone rouillé.

Exilé en Belgique depuis 1864, Baudelaire, endetté et syphilitique écrit à Julien Lemer : "Je profite de toutes les occasions pour vous faire savoir que j'existe encore. Il y a près d'un mois que je suis malade. Ç'a été surtout après la visite de [Mme Massenet de] Marancour que j’ai été pris. Depuis 15 jours je vis d’opium, de digitale et de belladone. Je crois cependant que vous aurez prochainement l’argument de La Belgique déshabillée, interrompu depuis si longtemps [...]".

Révulsé par la Belgique, Baudelaire fomente un projet intitulé Lettres Belges puis Pauvre Belgique, avant de choisir comme titre définitif La Belgique déshabillée, qui apparaît pour la première fois dans cette lettre.

Baudelaire ajoute "Je vous demanderai si décidément vous croyez encore aux Garnier ou si vous jugez le moment venu de les envoyer promener [...]". Hippolyte Garnier devait éditer ledit ouvrage mais Baudelaire semblait décidé à l'évincer. Il mourra avant de l’avoir achevé.

C'est plus tard, au milieu du XXe siècle, quand furent exhumés les textes de Baudelaire et que l'ouvrage paru sous le titre de Pauvre Belgique.

Lettre publiée dans les Oeuvres complètes de Charles Baudelaire (Jacques Crépet, L. Conard, 1949, p. 197).

Encre turquoise sur feuillet double de papier vergé.
5800,00
23 personnes regardent ce produit en ce moment
Vendu
Date de livraison estimée:
13 - 20 Déc, 2025
La Confiance Badge
Pour garantir la sécurité & de paiement sécurisé

Description

Exilé en Belgique depuis 1864, Baudelaire, endetté et syphilitique écrit à Julien Lemer : “Je profite de toutes les occasions pour vous faire savoir que j’existe encore. Il y a près d’un mois que je suis malade. Ç’a été surtout après la visite de [Mme Massenet de] Marancour que j’ai été pris. Depuis 15 jours je vis d’opium, de digitale et de belladone. Je crois cependant que vous aurez prochainement l’argument de La Belgique déshabillée, interrompu depuis si longtemps […]”.

Révulsé par la Belgique, Baudelaire fomente un projet intitulé Lettres Belges puis Pauvre Belgique, avant de choisir comme titre définitif La Belgique déshabillée, qui apparaît pour la première fois dans cette lettre.

Baudelaire ajoute “Je vous demanderai si décidément vous croyez encore aux Garnier ou si vous jugez le moment venu de les envoyer promener […]”. Hippolyte Garnier devait éditer ledit ouvrage mais Baudelaire semblait décidé à l’évincer. Il mourra avant de l’avoir achevé.

C’est plus tard, au milieu du XXe siècle, quand furent exhumés les textes de Baudelaire et que l’ouvrage paru sous le titre de Pauvre Belgique.

Lettre publiée dans les Oeuvres complètes de Charles Baudelaire (Jacques Crépet, L. Conard, 1949, p. 197).

Produits connexes

Select the fields to be shown. Others will be hidden. Drag and drop to rearrange the order.
  • Image
  • SKU
  • Rating
  • Price
  • Stock
  • Description
  • Weight
  • Dimensions
  • Additional information
  • Add to cart
Click outside to hide the comparison bar
Compare