Girodet-Trioson recommande les travaux scientifiques d’Antoine César Becquerel
Le peintre Anne-Louis Girodet-Trioson adresse une recommandation à Gaspard de Prony (, ingénieur, hydraulicien et encyclopédiste français, alors directeur de l'École des ponts et chaussées.
L'artiste souhaite lui soumettre les travaux d'Antoine César Becquerel, et plus particulièrement "quelques observations nouvelles sur les objets de ses constantes recherches. Le suffrage ou l'encouragement d'un savant tel que vous est l'objet de son ambition, et si à la faveur d'accorder un moment d'attention au résultat de ses études vous vouliez me permettre un jour de vous présenter l'auteur nous en aurions tous deux une vive reconnaissance [...]".
Le physicien Antoine César Becquerel (1788-1878) fut officier du génie dans les campagnes d’Espagne et de France sous le Premier Empire. Ses travaux scientifiques qui lui valurent d'être admis à l’Académie des sciences en 1829 et d'obtenir la chaire de professeur de physique au Muséum national d'histoire naturelle de Paris en 1837. Il fut le grand-père d'Henri Becquerel, prix Nobel de physique.
Description
Le peintre Anne-Louis Girodet-Trioson adresse une recommandation à Gaspard de Prony (, ingénieur, hydraulicien et encyclopédiste français, alors directeur de l’École des ponts et chaussées.
L’artiste souhaite lui soumettre les travaux d’Antoine César Becquerel, et plus particulièrement “quelques observations nouvelles sur les objets de ses constantes recherches. Le suffrage ou l’encouragement d’un savant tel que vous est l’objet de son ambition, et si à la faveur d’accorder un moment d’attention au résultat de ses études vous vouliez me permettre un jour de vous présenter l’auteur nous en aurions tous deux une vive reconnaissance […]”.
Le physicien Antoine César Becquerel (1788-1878) fut officier du génie dans les campagnes d’Espagne et de France sous le Premier Empire. Ses travaux scientifiques qui lui valurent d’être admis à l’Académie des sciences en 1829 et d’obtenir la chaire de professeur de physique au Muséum national d’histoire naturelle de Paris en 1837. Il fut le grand-père d’Henri Becquerel, prix Nobel de physique.
