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François Mauriac évoque son côté janséniste, la paix et le péché

François Mauriac (Bordeaux, 1885/1970)
Ecrivain. Prix Nobel de littérature en 1952.
Type de document : lettres autographes signées
Nb documents - pages - format : 2 - 4 pp. - In-8
Lieu : S.l.
Date : 12 et 18 mai 1929
Destinataire : [Louis-Raymond Lefèvre]
Etat : Bon

Ensemble de deux belles lettres de François Mauriac écrites après la lecture de l'ouvrage de Louis-Raymond Lefèvre : Le Royaume de ce monde, paru en 1929.

"Votre livre me révèle à moi-même combien je suis moins janséniste qu'on a coutume de le dire. Dieu est amour et ne se refuse jamais. Rien n'est si facile que de caricaturer la vérité. Il suffit de la plus légère déformation... Je vous parle en toute conscience [...]. Il y a une telle joie dans le Christ! Nous le chantions ce matin [...]". "Je voulais dire seulement qu'il faut pas se désintéresser des complices de nos crimes, dans la mesure surtout où ils sont nos victimes. [...] Vous n'êtes pas heureux ; vs ne connaissez pas la Paix, vs ne savez pas non plus ce qu'est le péché - sans quoi, vous ne pourriez le commettre puisque vous aimez Dieu. Mais c'est ce même péché qui devrait vous amener à la pratique des sacrements [...]". Mauriac annonce son départ pour l'Espagne et ajoute "Ne m'appelez pas "maître", je vous en prie".

Encre bleue. En-têtes imprimé à l'adresse du "89, rue de la Pompe".
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Description

Ensemble de deux belles lettres de François Mauriac écrites après la lecture de l’ouvrage de Louis-Raymond Lefèvre : Le Royaume de ce monde, paru en 1929.

“Votre livre me révèle à moi-même combien je suis moins janséniste qu’on a coutume de le dire. Dieu est amour et ne se refuse jamais. Rien n’est si facile que de caricaturer la vérité. Il suffit de la plus légère déformation… Je vous parle en toute conscience […]. Il y a une telle joie dans le Christ! Nous le chantions ce matin […]”. “Je voulais dire seulement qu’il faut pas se désintéresser des complices de nos crimes, dans la mesure surtout où ils sont nos victimes. […] Vous n’êtes pas heureux ; vs ne connaissez pas la Paix, vs ne savez pas non plus ce qu’est le péché – sans quoi, vous ne pourriez le commettre puisque vous aimez Dieu. Mais c’est ce même péché qui devrait vous amener à la pratique des sacrements […]”. Mauriac annonce son départ pour l’Espagne et ajoute “Ne m’appelez pas “maître”, je vous en prie”.

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