REF: 12981

Émouvant témoignage de Pierre Brisson après son évasion, tentant de sauver le Figaro

Pierre Brisson (Paris, 1896/1964)
Journaliste, écrivain et critique français ; il fut un directeur fameux du Figaro.
Type de document : lettres autographes signées
Nb documents - pages - format : 4 - 6 pp. 1/2 - In-4 et in-8
Lieu : Lyon et Clermont-Ferrand
Date : Août-septembre 1940
Destinataire : Gérard Bauër (1888-1967), essayiste et critique
Etat : Bon

4 intéressante lettres de Pierre Brisson, écrites en août et septembre 1940, après son évasion et au moment où le Figaro, face à la progression allemande, puis la capitulation, s'implante en zone libre, à Clermont-Ferrand puis se diffuse à Lyon.

"J'arrive à Clermont. Je n'en pouvais plus derrière mes grilles. J'ai réussi à m'évader. Cent kilomètres à travers plaines et bois puis le dernier obstable franchi vers minuit à la nage [...]. Ces deux mois de captivité de plus en plus durs m'ont un peu démoli [...]. Je viens de reprendre Le Figaro. Je vais essayer de sauver cette maison qui m'est chère [...]. Je vais essayer de regrouper autour de la maison les talents et les amitiés qui ont fait son prestige et son succès". Ce journal représente pour lui "un des derniers refuges d'une certaine dignité intellectuelle". "On peut essayer quelque chose par la littérature. J'ai écrit à Claudel, je vais tâcher de décider Giraudoux, j'ai conclu un accord avec Morand, je crois avoir trouvé un système de correspondance avec Mauriac [...]. Je voudrais reprendre dans le Figaro littéraire des publications de grosses tranches : type Derniers jours de Varsovie ou Lettres de Paul Campton". "Pendant qu'il est temps encore et qu'il nous reste un soupçon de liberté, je veux essayer de ranimer le journal [...]. Sauf conspiration en haut lieu et en vivant modestement, la maison est délivrée d'inquiétude matérielle [...]".

Encre noire, bleue ou violette. En-têtes imprimés (Figaro, Grand Hôtel de Clermont-Ferrand et rue Henner). Trois enveloppes conservées.
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Description

4 intéressante lettres de Pierre Brisson, écrites en août et septembre 1940, après son évasion et au moment où le Figaro, face à la progression allemande, puis la capitulation, s’implante en zone libre, à Clermont-Ferrand puis se diffuse à Lyon.

“J’arrive à Clermont. Je n’en pouvais plus derrière mes grilles. J’ai réussi à m’évader. Cent kilomètres à travers plaines et bois puis le dernier obstable franchi vers minuit à la nage […]. Ces deux mois de captivité de plus en plus durs m’ont un peu démoli […]. Je viens de reprendre Le Figaro. Je vais essayer de sauver cette maison qui m’est chère […]. Je vais essayer de regrouper autour de la maison les talents et les amitiés qui ont fait son prestige et son succès”. Ce journal représente pour lui “un des derniers refuges d’une certaine dignité intellectuelle”. “On peut essayer quelque chose par la littérature. J’ai écrit à Claudel, je vais tâcher de décider Giraudoux, j’ai conclu un accord avec Morand, je crois avoir trouvé un système de correspondance avec Mauriac […]. Je voudrais reprendre dans le Figaro littéraire des publications de grosses tranches : type Derniers jours de Varsovie ou Lettres de Paul Campton”. “Pendant qu’il est temps encore et qu’il nous reste un soupçon de liberté, je veux essayer de ranimer le journal […]. Sauf conspiration en haut lieu et en vivant modestement, la maison est délivrée d’inquiétude matérielle […]”.

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