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REF: 9568

Des antiquités poitevines pour Philippe Burty.

Type de document : lettre autographe signée
Nb documents - pages - format : 1 - 4 - In-8
Lieu : Poitiers
Date : 02/09/1864
Destinataire : Philippe Burty (1830/1890), critique d'art et collectionneur.
Etat : bon

Longue lettre adressée à Philippe Burty par un correspondant non identifié "Jules Ch.", écrite de Poitiers, répondant à sa quête d'oeuvres d'art et d'antiquités. "J'ai revu et plusieurs fois (espérant par cette sage lenteur dissimuler à ses yeux trop clairvoyants en ce genre, l'envie que vous aviez de sa table) l'homme aux tableaux Ruysdaël, Rembrandt, etc. etc. Il ne veut pas démordre de son prix. 35 francs. Je trouve cela cher et je crois qu'avec les frais de port en sus, vous trouveriez aisément à Paris dans le même genre quelque chose d'aussi bien pour ne pas dire infiniment mieux. Le torse est maigre et je ne voudrais pas jurer qu'un oeil plus exercé que le mien ne put y découvrir la main moderne qui se fourre partout dans les vieux meubles ou du moins dans ceux qui affichent haut et ferme cette belle prétention. Après un nouvel examen, je n'ai pas voulu conclure [...]". Il l'entretient également longuement d'une table du XVIIIe qui lui semble présenter un réel intérêt et qu'il décrit en se référant à une reproduction dans la Gazette des Beaux-arts. "La table en question est à peu près pareille à celle qui dans la vignette sépare le bon docteur du bon curé, à cette exception que les quatre pieds de la table qui, dans la vignette, sont reliés les uns aux autres, par une barre cannelée, sont dans ma table à moi rattachés par une sorte de croix de Saint-André ou X d'un fort bon gout avec, au point de croisement, une sorte de vase en bois [...]".

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Description

Longue lettre adressée à Philippe Burty par un correspondant non identifié “Jules Ch.”, écrite de Poitiers, répondant à sa quête d’oeuvres d’art et d’antiquités. “J’ai revu et plusieurs fois (espérant par cette sage lenteur dissimuler à ses yeux trop clairvoyants en ce genre, l’envie que vous aviez de sa table) l’homme aux tableaux Ruysdaël, Rembrandt, etc. etc. Il ne veut pas démordre de son prix. 35 francs. Je trouve cela cher et je crois qu’avec les frais de port en sus, vous trouveriez aisément à Paris dans le même genre quelque chose d’aussi bien pour ne pas dire infiniment mieux. Le torse est maigre et je ne voudrais pas jurer qu’un oeil plus exercé que le mien ne put y découvrir la main moderne qui se fourre partout dans les vieux meubles ou du moins dans ceux qui affichent haut et ferme cette belle prétention. Après un nouvel examen, je n’ai pas voulu conclure […]”. Il l’entretient également longuement d’une table du XVIIIe qui lui semble présenter un réel intérêt et qu’il décrit en se référant à une reproduction dans la Gazette des Beaux-arts. “La table en question est à peu près pareille à celle qui dans la vignette sépare le bon docteur du bon curé, à cette exception que les quatre pieds de la table qui, dans la vignette, sont reliés les uns aux autres, par une barre cannelée, sont dans ma table à moi rattachés par une sorte de croix de Saint-André ou X d’un fort bon gout avec, au point de croisement, une sorte de vase en bois […]”.

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