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De la faune marine de Norvège et de Suède, par Lovén
Longue et passionnante lettre de Lovén, adressée à son confrère Henri Milne-Edwards.
Importante lettre scientifique relative aux recherches que Lovén entreprit en collaboration avec le professeur Fries "sur les animaux inférieurs des côtes maritimes de la Suède et de la Norvège" en vue de "préparer conjointement une histoire naturelle des Molusques, des Crustacés, des Annélides et des Zoophytes du Nord".
"[...] j'ai senti senti que cette partie jusqu'ici négligée de notre faune scandinave était bien digne d'être éclaircie comme l'exige l'état actuel de la science [...]".
Lovén décrit minutieusement toutes ses explorations des différentes zones géographiques ciblées (Cattégat, golfe de Christianie, la partie septentrionale de la Norvège, isles de Spitsbergen (Spitzberg), etc) avec les dates de ses sorties, ainsi que celle de Fries et de son dessinateur chevronné. Il en résultat "une collection aussi riche que belle d'animaux inférieurs". L'idée de ces voyages lui est venue suite à une publication par son correspondant et Jean Victor Audouin (1797-1841) d'un ouvrage intitulée "admirable histoire du littoral de la France".
Pour éviter la synonymie dans la détermination des espèces indigènes, Lovén demande à Milne-Edwards et à d'autres confrères, de bien vouloir leur faire parvenir un échange d'échantillons : "des exemplaires authentiques des espèces qu'ils ont décrit". Il a recueilli environ 140 espèces, qu'il détaille par famille, dans le Cattégat, golfe reculé de l'Atlantique. Lovén définit les modalités de l'échange et demande à Milne-Edwards son avis sur deux de ses dernières publications.
Bengt Fredrik Fries (1799-1839), zoologiste suédois, fut directeur du musée de l'Académie des Sciences et du musée d'Histoire naturelle de Stockholm.
Henri Milne Edwards (médecine en Sciences Naturelles, fut un éminent zoologiste français.
L'île de Spitzberg dont il est question ici se trouve dans l'océan arctique, entre la mer du Groenland et la mer de Barents. Une des montagnes de l'île sera d'ailleurs baptisée du nom de "Lovénberget", en référence au savant.
Description
Longue et passionnante lettre de Lovén, adressée à son confrère Henri Milne-Edwards.
Importante lettre scientifique relative aux recherches que Lovén entreprit en collaboration avec le professeur Fries “sur les animaux inférieurs des côtes maritimes de la Suède et de la Norvège” en vue de “préparer conjointement une histoire naturelle des Molusques, des Crustacés, des Annélides et des Zoophytes du Nord”.
“[…] j’ai senti senti que cette partie jusqu’ici négligée de notre faune scandinave était bien digne d’être éclaircie comme l’exige l’état actuel de la science […]”.
Lovén décrit minutieusement toutes ses explorations des différentes zones géographiques ciblées (Cattégat, golfe de Christianie, la partie septentrionale de la Norvège, isles de Spitsbergen (Spitzberg), etc) avec les dates de ses sorties, ainsi que celle de Fries et de son dessinateur chevronné. Il en résultat “une collection aussi riche que belle d’animaux inférieurs”. L’idée de ces voyages lui est venue suite à une publication par son correspondant et Jean Victor Audouin (1797-1841) d’un ouvrage intitulée “admirable histoire du littoral de la France”.
Pour éviter la synonymie dans la détermination des espèces indigènes, Lovén demande à Milne-Edwards et à d’autres confrères, de bien vouloir leur faire parvenir un échange d’échantillons : “des exemplaires authentiques des espèces qu’ils ont décrit”. Il a recueilli environ 140 espèces, qu’il détaille par famille, dans le Cattégat, golfe reculé de l’Atlantique. Lovén définit les modalités de l’échange et demande à Milne-Edwards son avis sur deux de ses dernières publications.
Bengt Fredrik Fries (1799-1839), zoologiste suédois, fut directeur du musée de l’Académie des Sciences et du musée d’Histoire naturelle de Stockholm.
Henri Milne Edwards (médecine en Sciences Naturelles, fut un éminent zoologiste français.
L’île de Spitzberg dont il est question ici se trouve dans l’océan arctique, entre la mer du Groenland et la mer de Barents. Une des montagnes de l’île sera d’ailleurs baptisée du nom de “Lovénberget”, en référence au savant.
