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REF: 11029

Benjamin Constant se bat contre la censure

Benjamin Constant de Rebecque (Lausanne, 1767/1830)
Homme politique et écrivain.
Type de document : lettre autographe signée
Nb documents - pages - format : 1 - 2 pp. 1/2 - In-8
Lieu : [Paris]
Date : "ce 2 juillet" [1827]
Destinataire : Agricol Moureau (1766/1842), journaliste au Constitutionnel
Etat : bon

Belle lettre sur la censure, qui se situe dans le cadre de l'arrivée de Lourdoueix comme censeur royal et du projet de loi sur la presse (1827). Il a eu connaissance, par le M. Buchon du procès qui est fait au Constitutionnel. "Je viens vous communiquer une idée qui m'avait déjà tellement frappé, avant ce procès, que je voulais en faire un au Courrier d'accord avec lui, pour atteindre un but qui aurait une grande utilité. Cette idée, c'est de ne point vous défendre soit en allégeant que Voindt n'est pas attaqué, soit en opposant purement et simplement l'obstacle provenant de la censure, mais en reconnaissant la validité de la demande de Vindt fondée sur l'art. II de la loi du 25 mars 1822, d'exposer dans le plaidoyer de votre avocat, comme raison de la non exécution de cette loi, tout l'arbitraire que la censure apporte dans ses fonctions par refus de vous laisser mettre les faits les plus simples, les démissions [...], l'insolence de Lourdoueix [Jean-Honoré Lelarge de Lourdoueix (1787/1860), censeur royal en 1827] qui menace de tout rayer si on laisse des blancs, enfin les turpitudes de cet épouvantable régime. Vous rendrez par là un service, vous replacerez le Constitutionnel au rang où il doit être, l'éclat d'un procès vaudra mieux que toutes les brochures du monde.

Je vous soumets cette idée que je crois excellente & digne de votre journal. Votre avocat mon collègue en tirera un merveilleux parti. L'impression qu'en produira son plaidoyer vaudra mieux que toutes les brochures & il se vendra plus & se répendra partout. Voilà mon idée : soumettez la à ces messieurs [...]".

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Description

Belle lettre sur la censure, qui se situe dans le cadre de l’arrivée de Lourdoueix comme censeur royal et du projet de loi sur la presse (1827). Il a eu connaissance, par le M. Buchon du procès qui est fait au Constitutionnel. “Je viens vous communiquer une idée qui m’avait déjà tellement frappé, avant ce procès, que je voulais en faire un au Courrier d’accord avec lui, pour atteindre un but qui aurait une grande utilité. Cette idée, c’est de ne point vous défendre soit en allégeant que Voindt n’est pas attaqué, soit en opposant purement et simplement l’obstacle provenant de la censure, mais en reconnaissant la validité de la demande de Vindt fondée sur l’art. II de la loi du 25 mars 1822, d’exposer dans le plaidoyer de votre avocat, comme raison de la non exécution de cette loi, tout l’arbitraire que la censure apporte dans ses fonctions par refus de vous laisser mettre les faits les plus simples, les démissions […], l’insolence de Lourdoueix [Jean-Honoré Lelarge de Lourdoueix (1787/1860), censeur royal en 1827] qui menace de tout rayer si on laisse des blancs, enfin les turpitudes de cet épouvantable régime. Vous rendrez par là un service, vous replacerez le Constitutionnel au rang où il doit être, l’éclat d’un procès vaudra mieux que toutes les brochures du monde.

Je vous soumets cette idée que je crois excellente & digne de votre journal. Votre avocat mon collègue en tirera un merveilleux parti. L’impression qu’en produira son plaidoyer vaudra mieux que toutes les brochures & il se vendra plus & se répendra partout. Voilà mon idée : soumettez la à ces messieurs […]”.

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