REF: 13148

Belles lettres d’Antoine Le Texier, homme de théâtre exilé à Londres au XVIIIe siècle

Type de document : lettres autographes signées
Nb documents - pages - format : 3 - 20 pp. - In-4
Lieu : Lyon et Londres
Date : 1769-1788
Destinataire : "Monsieur" et "Monsieur l'ambassadeur"
Etat : Bon

Ensemble de 3 lettres d'Antoine Le Texier (Lyon, 1736-vers 1815), homme de théâtre, lecteur et récitant exilé à Londres depuis 1775.

Longues et intéressantes lettres témoignant de sa carrière très singulière de récitant, de Lyon à Londres, sa passion pour le jeu, ses dettes et déboires "point de chevaux, point d'équipages, point de maison, point d'habits magnifiques, le jeu m'avait fort peu couté" et sa vie consacrée au théâtre. Il évoque plusieurs fois les bontés administratives qu'a eu Necker pour lui, ainsi que M. Delessert, M. de La Boullaye et M. Barthélémy, etc.

Il évoque sa collaboration avec le dramaturge irlandais et directeur de théâtre Richard Brinkley Sheridan (."Je pars demain matin avec M. Sheridan pour aller quelques jours à la campagne mettre avec lui une dernière main à une traduction [...] que nous allons faire exécuter [...] avec une musique de Grétry comme j'y ai fait exécuter Richard Coeur de Lion [...]".

Antoine Le Texier avait gagné sa renommée comme acteur dans un genre de spectacle très particulier : il organisait des soirées où il lisait des oeuvres de théâtre en interprétant tous les personnages. Mme Du Deffand et Voltaire furent parmi ceux qui apprécièrent ses performances ; il rencontra Rousseau à Lyon en 1770 et Voltaire à Ferney en 1774.

Encre brune sur feuillets doubles de papier vergé filigrané. Deux courriers brochés dont un avec lacs de soie.
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Description

Ensemble de 3 lettres d’Antoine Le Texier (Lyon, 1736-vers 1815), homme de théâtre, lecteur et récitant exilé à Londres depuis 1775.

Longues et intéressantes lettres témoignant de sa carrière très singulière de récitant, de Lyon à Londres, sa passion pour le jeu, ses dettes et déboires “point de chevaux, point d’équipages, point de maison, point d’habits magnifiques, le jeu m’avait fort peu couté” et sa vie consacrée au théâtre. Il évoque plusieurs fois les bontés administratives qu’a eu Necker pour lui, ainsi que M. Delessert, M. de La Boullaye et M. Barthélémy, etc.

Il évoque sa collaboration avec le dramaturge irlandais et directeur de théâtre Richard Brinkley Sheridan (.”Je pars demain matin avec M. Sheridan pour aller quelques jours à la campagne mettre avec lui une dernière main à une traduction […] que nous allons faire exécuter […] avec une musique de Grétry comme j’y ai fait exécuter Richard Coeur de Lion […]”.

Antoine Le Texier avait gagné sa renommée comme acteur dans un genre de spectacle très particulier : il organisait des soirées où il lisait des oeuvres de théâtre en interprétant tous les personnages. Mme Du Deffand et Voltaire furent parmi ceux qui apprécièrent ses performances ; il rencontra Rousseau à Lyon en 1770 et Voltaire à Ferney en 1774.

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