Belle lettre de Pierre Audiat
Lettre autographe signée du romancier, essayiste et chroniqueur Pierre Audiat.
Courrier relatif à son travail de chroniqueur à la Revue de Paris.
Il encense son correspondant "je ne vous dis pas toujours le bien que je pense de vos articles et, aussi, du goût avec lequel les numéros de la R. d. P. sont composés, c'est pour ne pas me redire. [...] nous pouvons aussi faire le point de nos travaux. Hachette : les derniers livres publiés sont de premier ordre [...]". Il évoque l'article de Ducaux "ma foi ! fat, bien fait et très "public"), Edmée de La Rochefoucauld et dit refuser de rédiger un compte-rendu élogieux du livre d'Henri Guillemin, Cette curieuse guerre de 70. Il s'en explique longuement : «[...] H. G. me semble verser, et de plus en plus, dans le pamphlet ; or si le pamphlet est un genre acceptable quand il vise des contemporains, s'appliquant au passé, il m'a toujours semblé peu trop facile [...] je ne conteste ni le talent ni la verve de H.G., mais "éreinter" Thiers ou Napoléon III [...] me paraît aussi vain que de lancer des balles sur les marionnettes d'un jeu de massacre [...]». Il cite Victor Hugo et ironise.
Description
Lettre autographe signée du romancier, essayiste et chroniqueur Pierre Audiat.
Courrier relatif à son travail de chroniqueur à la Revue de Paris.
Il encense son correspondant “je ne vous dis pas toujours le bien que je pense de vos articles et, aussi, du goût avec lequel les numéros de la R. d. P. sont composés, c’est pour ne pas me redire. […] nous pouvons aussi faire le point de nos travaux. Hachette : les derniers livres publiés sont de premier ordre […]”. Il évoque l’article de Ducaux “ma foi ! fat, bien fait et très “public”), Edmée de La Rochefoucauld et dit refuser de rédiger un compte-rendu élogieux du livre d’Henri Guillemin, Cette curieuse guerre de 70. Il s’en explique longuement : «[…] H. G. me semble verser, et de plus en plus, dans le pamphlet ; or si le pamphlet est un genre acceptable quand il vise des contemporains, s’appliquant au passé, il m’a toujours semblé peu trop facile […] je ne conteste ni le talent ni la verve de H.G., mais “éreinter” Thiers ou Napoléon III […] me paraît aussi vain que de lancer des balles sur les marionnettes d’un jeu de massacre […]». Il cite Victor Hugo et ironise.
